6.5 Bled Number One, son second long métrage, est plus éthéré. Le cinéaste s’affranchit des lois de la rue où les désespérés s’insurgent contre les flics (si ce n’est plutôt l’inverse), pour nous confronter à un environnement moins clos, plus naturel, finalement davantage axé sur les problèmes liés au bled, où les hors-la-loi prennent le pouvoir en nombre, et où les désespérés n’ont plus qu’à suivre ou se la boucler.
En fait il y a deux histoires principales qui se recoupent dans Bled Number one. Celle de cette jeune femme que son mari et sa famille rejètent parce qu’elle veut tout quitter pour s’adonner à la chanson, et celle de cet homme (encore le cinéaste) rentré au pays après un séjour en France, qui ne voit aucune issue possible, aucun avenir le concernant.
Les cadrages sont magnifiques. De nombreux moments sont grandioses, en particulier cette fin, en pleine campagne sous un soleil de plomb, ouverte et qui appelle un certain optimisme. Néanmoins c’est probablement celui des trois qui me touche le moins.
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