Opéra macabre.
7.5 Belle adaptation d’une oeuvre Shakespearienne où trahison et amertume, dans la plus extrême de leurs significations se substituent à l’amour dans le plus lyrique des poèmes possibles. Un amour enivrant pour une démence qui le sera tout autant. Orson Welles joue beaucoup avec ombres et lumières, montrant Othello dans ses moments de doute à la limite entre clarté et obscurité, puis totalement dans la pénombre durant sa folie morale. De même, la scène de la promenade, durant une discussion entre le général et son officier, fourbe et cupide, ainsi que les poursuites dans la citerne portugaise, sont d’une beauté visuelle incomparables. Et que dire de ce début de film, où les coups de tambours accentuent funèbrement la terrible tragédie du Maure de Venise et de la belle Desdémone.
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