Publié 21 mars 2009
dans Joseph Losey
Deux en un.
6.0 Ce qui s’apparente dans un premier temps à un film d’anticipation, sur la jeunesse, la violence, proche dans ce qu’il montre, d’un Mad Max, d’un Class 84, d’un Orange Mécanique même, vire de bord d’un seul coup pour nous plonger dans un pur film de SF, tendance Village des damnés, avec des enfants toujours, des enfants étranges, que certains considèrent même comme des zombies, des enfants qui sont la conséquence de radiations. Je ne préfère pas en dire davantage, j’en ai déjà trop dit. Je ne pense pas que ce soit un très bon film dans le fond. Niveau mise en scène il n’y a rien de très emballant et le film ne pousse peut-être pas assez loin la question. Mais quoi qu’il en soit un film qui se divise en deux parties si distinctes c’est la première fois que je vois ça. Du coup ça lui offre un cachet particulier, quelque chose d’unique en son genre qui n’est pas négligeable.
Publié 21 mars 2009
dans Jia Zhang-Ke
5.5 Sentiment mitigé puisque d’un côté je m’y ennuie un peu, pas au sens où ce n’est pas intéressant, mais au sens où sa richesse me bloque parfois, ses citations, ses monologues de souvenirs, je ne capte pas tout. Je vois de nombreuses histoires – toutes ayant comme point commun cette usine – dont certaines me touchent et m’emportent, d’autres moins. Je reste même, quelquefois, complètement sur la touche.
Mais lorsque l’attachement au personnage a pris fin momentanément, Jia Zhang-Ke fait du cinéma – au sens « plan » – absolument fabuleux. Les vues générales de la ville, des ruines, de l’intérieur de l’usine sont magnifiques. Parfois même, le temps de deux séquences, dont celle final, la musique choisie rappelle Millennium Mambo. Comme quoi on peut aussi faire un film sensitif et bavard en même temps. Quoiqu’il en soit, ce fut très intéressant, mais ça ne m’a pas vraiment secoué.