5.5 Sentiment mitigé puisque d’un côté je m’y ennuie un peu, pas au sens où ce n’est pas intéressant, mais au sens où sa richesse me bloque parfois, ses citations, ses monologues de souvenirs, je ne capte pas tout. Je vois de nombreuses histoires – toutes ayant comme point commun cette usine – dont certaines me touchent et m’emportent, d’autres moins. Je reste même, quelquefois, complètement sur la touche.
Mais lorsque l’attachement au personnage a pris fin momentanément, Jia Zhang-Ke fait du cinéma – au sens « plan » – absolument fabuleux. Les vues générales de la ville, des ruines, de l’intérieur de l’usine sont magnifiques. Parfois même, le temps de deux séquences, dont celle final, la musique choisie rappelle Millennium Mambo. Comme quoi on peut aussi faire un film sensitif et bavard en même temps. Quoiqu’il en soit, ce fut très intéressant, mais ça ne m’a pas vraiment secoué.
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