5.0 Plutôt un bon film. Sur l’amour. En quête de plaisir deux femmes se voient draguer des pionniers spécialement déplacé dans la ville pour y construire un pont de bois. L’une ne conçoit que la baise, le plaisir au sens futile du terme, et n’hésite pas à soudoyer les soldats d’un peu d’argent. L’autre tombe amoureuse du premier type venu. Deux idéaux qui s’affrontent. Toujours dans un climat propre à Fassbinder, un climat qui, comme d’habitude, ne me plait pas beaucoup. Je dois avoir un un vrai problème avec ce cinéaste. Ce film est l’un de ceux que je préfère de lui mais toujours quelque chose me bloque. Y a t-il un syndrome Fassbinder ?
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Archives pour 8 avril, 2009
Pionniers à Ingolstadt (Pioniere a Ingolstadt) – Rainer Werner Fassbinder – 1970
Publié 8 avril 2009 dans Rainer Werner Fassbinder 0 Commentaires2.1 Une fois encore je ne marche pas aux fantaisies de Raoul Ruiz. J’aime bien le début, où l’on découvre ce personnage sur son lit de mort qui par flash se remémore quelques instants de sa vie. J’aime bien ce personnage aussi. Enfin la manière dont le cinéaste nous le présente. Et par moment on se croirait presque dans un truc ambient à la Hou Hsiao Hsien, coloré et aérien. Sauf qu’un film il faut le remplir, enfin disons que s’il ne me touche pas et que je n’y rentre pas corps et âme c’est que ça ne fonctionne pas du tout, du tout. Ce fut le cas. Je ne prends aucun plaisir. J’y vois de la mise en scène certes, mais je n’ai aucune empathie pour personne ni même pour l’histoire. Ça marche donc cinq minutes puis je m’ennui royalement.
Belle toujours – Manoel de Oliveira – 2007
Publié 8 avril 2009 dans Manoel de Oliveira 0 Commentaires5.0 Si l’on excepte quelques dialogues savoureux dont celui entre Piccoli et le barman, l’hommage évident rendu à Luis Buñuel et l’envie immédiate qu’il donne de revoir Belle de jour, le film de Manoel de Oliveira n’est pas génial, il se regarde, il y a de jolis plans mais je le perçois davantage comme un film hommage et non comme un film unique à proprement parler, un film qui n’a en soit pas grand intérêt, si ce n’est encore de nous prouver par ses mimiques que Piccoli est bien le plus grand.