La femme d’à côté.
5.5 Ce que j’en garderai à long terme ? Probablement pas grand chose. Les regrets (mauvais titre) du réalisateur de Roberto Succo ne fait pas dans l’originalité faisant d’une part grandement référence à un chef d’oeuvre de Truffaut, et d’autre part ne proposant pas des idées de génie en terme de mise en scène, excepté son rythme fulgurant. Oui car si Truffaut a fait une histoire de passion déchirante filmée comme un polar au ralenti, Kahn propose une histoire de passion déchirante mais filmée comme un polar d’action. Procédé qui peut agacer, ces sentiments décalés en permanence nous offrent une espèce de course d’1h45 entre deux êtres, l’un vers l’autre, l’un fuyant l’autre. Personnellement, à ce petit jeu, je suis assez conquis, et la fin n’est pas loin d’être très belle. Et je trouve que Tedeshi et Attal s’en sortent au moins aussi bien qu’Ardant et Depardieu. Mais ça manque un peu de chair et de texture, quoi.
0 commentaire à “Les regrets – Cédric Kahn – 2009”