7.0 J’aime beaucoup Tarantino, pas trop le personnage, mais son cinéma. Déçu par Kill Bill (un peu) je n’attendais ni Deathproof ni cet Inglourious Basterds. Et j’ai adoré ces deux films. Pour moi ce dernier c’est la synthèse du cinéma de Tarantino. Beaucoup parle de ressemblance avec Jackie Brown ou Kill Bill. Pour moi elle est évidente elle se situe davantage du côté de Pulp Fiction. Moins d’auto-référence, plus de références, ou clins d’oeil cinéphiliques. Même découpage en chapitres, et surtout en séquences. J’ai envie de dire une grosse ineptie et je vais la dire tiens: En un sens c’est comme chez Béla Tarr. Chez le cinéaste hongrois on ressort en se remémorant chaque plan, que l’on pourrait citer bout à bout tant il y en a peu. Chez Tarantino ce sont les séquences. Il les étire jusqu’à saturation, cherche même à nous rendre mal à l’aise (la toute première séquence, ou encore celle du bar en sous-sol). J’aime un petit peu moins la fin, sans doute trop brouillone et bourrine, mais tellement jouissive aussi. Tarantino a refait un film jouissif, un film avec des dialogues géniaux, à se rouler par-terre parfois. Et cette dernière phrase, aussi prétencieuse soit-elle, je l’ai trouvé fabuleuse !
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Inglourious basterds – Quentin Tarantino – 2009
Publié 2 octobre 2009 dans Quentin Tarantino 0 CommentairesLaisser un commentaire
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