Hasards symétriques.
8.0 Je termine en beauté ma petite rétro consacrée au cinéaste sud-coréen (après le très moyen Le jour où le cochon est tombé dans le puits et l’excellent Le pouvoir de la province de Kangwon). Scindé en deux parties disctintes puisque temporellement identiques, le film gagne une profondeur inouïe dans cette seconde partie, qui permet plus facilement de comprendre le personnage féminin et son refus, sa peur quant à son premier acte sexuel. Film sur les hasards, sur les intentions, sur l’amour, sur « le premier amour » et véritabe sensation de voltiger tant cette ambiance neigeuse, faite de silences, de regards intenses. Une fois encore je pense à Rohmer, en tout cas je ressens le même genre d’émotions, je vis le film. Bref, somptueux!