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Archives pour 11 octobre, 2009

La Tour infernale (The towering inferno) – John Guillermin – 1975

tour-infernale-1974-21-gCœur de verre.

     7.5   Quand j’étais petit je l’ai regardé de nombreuses fois, avec mon frère nous le connaissions quasi par coeur. Au même titre que L’aventure du Poséidon. Déjà ces deux films se ressemblent sur de nombreux points. Ce sont tous deux des films catastrophes. Tous deux se déroulent lors d’une soirée festive – le jour de l’an pour le Poséidon, le soir de l’inauguration pour La tour – où forcément il y a du monde réunis, donc potentiellement beaucoup de victimes. Coïncidences ou pas, les chansons utilisées dans les deux films, lors des soirées, sont celles de Maurine McGovern. Marrant, ça je ne m’en rappelais pas. Et puis bien entendu il s’agit chaque fois d’un accident – un tsunami ou un feu – qui tout de même aurait pu être évité, donc c’est une faute humaine. Le Poséidon aurait probablement pu « éviter » la vague si l’ordre d’avancer en avant toute n’avait pas été donné quelques jours plus tôt, La tour ne se serait pas enflammée si le cahier des charges avait été respecté à la lettre.

     Quoiqu’il en soit il y a aussi des différences. La Tour infernale est un film long, mais dont les 2h40 passent très facilement sans réels temps morts, puisque ceux-ci, si l’on doit en trouver, se situent dans la première partie du film, où nous n’avons pas eu le temps de ressentir encore un ennui. Car par la suite le rythme est tenu, magistralement. Utilisant quasiment le temps réels lors des différents évacuations, le film gagne ici en suspense, en tension. Il n’y a pas d’effets à foisons, film qui reste donc très sobre mais qui a aussi le mérite de montrer des séquences « sans pitié » comme celle de l’ascenseur, où tous les occupants sont calcinés! Il y a bien sur des problèmes dans le montage, dans la gestion du temps par rapport au déclenchement du feu, comme il y en avait dans L’aventure du Poséidon lors de la montée des eaux, mais ça ne nuit pas vraiment à leurs images.

     Sans oublier dans tout ça l’absence pas totale mais presque, de véritables héros, où s’il en existe (Paul Newman, l’architecte improvisé sauveteur, Steve McQueen le pompier zélé) ne font pas franchement dans la réussite systématique. D’autant que l’idée géniale finale ne vient ni de l’un ni de l’autre, mais de quelqu’un dont on ne saura ni le nom, ni la profession. C’était peut-être ça le film catastrophe de l’époque, l’absence de héros. L’absence de belles gueules proprets. Il s’agissait davantage de bad boys, de mecs qui en avaient, mais ne les mettaient pas forcément au service des autres. A moins qu’il ne s’agisse de sacrifice héroïque comme c’était le cas dans L’aventure du Poséidon, film qui pour moi restera l’étalon du genre.


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silencio


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