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I wish I knew, histoires de Shanghai (Hai shang chuan qi) – Jia Zhang-Ke – 2011

I wish I knew, histoires de Shanghai (Hai shang chuan qi) - Jia Zhang-Ke - 2011 dans Jia Zhang-Ke I-Wish-I-Knew-Zhao-Tao-1

     4.5   Je ne vois pas où Jia Zhang-Ke veut en venir. Il évoque Shanghai, cite Shanghai, et les œuvres qui ont évoqué Shanghai, fait parler les gens qui ont fait et traversé l’histoire de Shanghai. Mais dans un kaleidoscope peu passionnant. On y parle un peu de la guerre. Du communisme. Les intervenants racontent leur vécu ou bien les dires de leurs ancêtres. Des personnes mortes pendant des fusillades. Ou encore ceux qui ont décidé de mettre fin à leur vie. Ceux qui sont restés. Ceux qui se sont exilés. On y voit Shanghai. On y voit aussi Hong Kong. Une femme qui ère sous la pluie. Des gens qui travaillent. D’autres qui se promènent. L’effervescence d’une ville est toujours excellemment filmée par le cinéaste chinois. Entre ces moments silencieux suspendus, uniquement accompagnés par des sons aussi détachés que mélodieux, une dizaine d’intervenants, qui racontent un peu de leur histoire. Un peu de l’Histoire. Essentiellement les bouleversements de la révolution communiste. Et puis un rapport intéressant au cinéma avec les interventions des actrices Wei Wei et Rebecca Pan, et du réalisateur Hou Hsiao Hsien ou encore d’un ancien collaborateur d’Antonioni. Film maelström qui en devient déroutant à force de d’éparpiller. Car à côté de ces écoutes simples qui évoquaient en moins fort son précédent film 24 city, Jia tente une approche beaucoup plus cynique avec deux intervenants arrivistes qui ont profité des montées du capitalisme pour s’enrichir, l’un en bourse, par hasard, l’autre dans les bagnoles en y ayant réinvestit ses droits d’auteur d’écrivain. Ce n’est pas un mauvais film, c’est juste que c’est pour moi un film qui n’a plus la poésie ni la subtilité d’un Still Life. 24 city avait, malgré un parti pris de l’interview exigeante, parfois trop empathique, de belles idées de mise en scène. Il n’y en a plus vraiment ici. A persister dans cette voie, Jia pourrait devenir un vieux con. Ou dans le meilleur des cas se reconvertir dans le pédagogique.

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