2.0 De Kaurismaki je ne connais à ce jour que Les lumières du faubourg (dont j’étais resté modérément hermétique), L’homme sans passé (que j’aime assez) et donc celui-ci. Un Kaurismaki pur jus, comme on l’attendait, presque un best-of. Cinéma playmobil à son paroxysme, fable « je vous souhaite tout le bonheur du monde » et cinéma figé, éternellement figé que ça en devient sinon désespérant, totalement ennuyant. Le monde du cinéaste finlandais n’est qu’utopie débile et malheurs à en rire. On dit bien ‘havre de paix’ non ? Lui l’a assimilé. Remarquez, il a un monde c’est déjà ça, c’est d’ailleurs ce qui me pousse à la curiosité. C’est un cinéma qui se dit dans l’air du temps (la crise et l’immigration) mais un cinéma figé dans le passé. Certains n’y verront que gags et subtilités en rapport au cinéma et en son cinéma (Le même Marcel Marx que dans la vie de bohème, Arletty etc…) alors que je n’y vois qu’une impossibilité à se renouveler et d’ailleurs un film extrêmement pauvre en idées. Le cinéma utopique était une nouvelle fois de sortie cette année en France (Les femmes du 6e étage, Les neiges du Kilimandjaro : un bon film et un autre excellent) mais du cinéma utopico-réac neu-neu, ça tombe bien, il n’y en avait pas encore.
Merci pour le temps que vous passer sur ce blog et les informations que vous faites figurer. En tout cas c’est un blog utile de plus il est facile à consulter. Bonne continuation pour ce merveilleux travail.