Archives pour juin 2012

Le marchand des quatre saisons (Der händler der vier jahreszeiten) – Rainer Werner Fassbinder – 1974

Le marchand des quatre saisons (Der händler der vier jahreszeiten) – Rainer Werner Fassbinder - 1974 dans Rainer Werner Fassbinder 56837

   8.5   De l’influence des grands mélos Sirkiens, le cinéaste allemand propose une captation singulière du couple, au moyen d’une mise en scène risquée oscillant entre plusieurs caps et surtout selon un procédé de montage qui peut parfois se révéler déconcertant. A ce titre, si l’on saisit la dynamique des toutes premières séquences du film, on saisit celle du film en son entier, qui n’hésite pas à employer ellipses et éventuels flash-back pour développer son récit. Ces retours en arrière, comme des souvenirs, n’interviennent pas systématiquement à la suite d’une méditation ou d’un souvenir raconté comme cela peut être le cas concernant le contrôle de police qui a dérapé. Il arrive régulièrement qu’une séquence d’antan se glisse subrepticement dans le présent du film, souvent il s’agit de l’engagement dans la Légion, qui est probablement l’élément le plus important de la vie de ce marchand, ainsi que ce grand amour perdu, que nous verrons sous trois apparitions quasi spectrales. Le film pourrait alors être un souvenir global, à la fois parce qu’il est décousu et saisit au travers d’instants banals quelque chose de très fort, mais aussi parce que cet homme, dans la dernière partie, sombre dans une dépression sans issue, où il devient intégralement silencieux et dit avoir dorénavant du temps pour réfléchir. Le film ne dure pas quatre-vingt dix minutes mais glisse d’un état à un autre à de nombreuses reprises, entre comédie grotesque et itinéraire tragique, réalisme social et onirisme en deux temps, douceur printanière boulevardière et violences des échanges conjugaux. Et comme bon héritier de Douglas Sirk, Fassbinder intensifie l’individualité de ces personnages, arrive à créer une empathie pour ceux dont nous ne sommes pas immédiatement proche. Cette histoire d’un homme qui revient d’entre les morts et qui au moment où tout semble s’arranger pour lui, avec sa femme (qui devait le quitter avant son accident vasculaire) comme avec son travail (il a délégué sa tâche difficile) perd peu à peu l’envie et le plaisir, de façon incompréhensible, a quelque chose de bouleversant. Il y a des séquences fortes comme celles du disque, en miroir, et qui toutes deux en évoquent une autre, d’un temps que l’on ne verra pas mais que l’on imagine. Le souvenir est beau autant qu’il est douloureux, d’une part, puisqu’il évoque un plaisir et une gêne. Et d’autre part c’est un souvenir qui provoque une souffrance suprême alors que l’on pense comme le personnage, que cette écoute pourrait être le salut qui lui sortirait de ces idées noires. Le film évoque aussi beaucoup l’hypocrisie familiale et c’est par l’intermédiaire de cette grande sœur qu’il trouve une émotion nouvelle. Cette grande sœur, gardienne de la franchise qui combat cette fausse compassion et ne voient que mépris familial envers son frère, un mépris masqué, mais qui remonte loin, qu’il s’agisse de son engagement brusque dans la Légion ou dans sa volonté de devenir mécanicien ou de son métier de marchand ambulant. Le film pourrait se satisfaire de certaines situations mais il en débusque rapidement d’autres à l’image de cette rencontre fortuite avec un camarade de guerre, que notre homme embauchera en qualité de vendeur ambulant pour remplacer le précédent. Cette rencontre pouvait elle aussi symboliser un regain, c’est pourtant dès cet instant que le marchand sombre progressivement dans son silence, n’entendant plus ni l’appel de sa femme pour se mettre à table, ni celui de sa fille pour l’aider à faire ses devoirs. Quelque chose se casse définitivement jusque dans une dernière soûlerie fatale. La dernière scène au cimetière est une merveille d’influence Sirkienne, les deux femmes sont là, réunies pour lui, la femme de sa vie et le grand amour de sa vie, l’une a convié l’autre, dans un beau tableau réunificateur post-mortem.

Polisse – Maïwenn – 2011

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   5.5   Bien que le troisième long-métrage de la cinéaste me reste en tête (ce qui n’était pas le cas des deux autres, indigestes et mauvais) et que je peux trouver mille et un arguments pour sa défense, je préfère m’attarder sur ce qui m’a rebuté et m’empêche d’y voir autre chose qu’une baudruche certes bien faite, émouvante, dynamique mais aussi et surtout maladroite.

     Je vais commencer par la scène finale, sommet édifiant de sensationnalisme gluant. Dans un montage alterné et musical assez lamentable, un enfant s’en sort pendant qu’un flic meurt. Outre le penchant pour le clip publicitaire pro forces de l’ordre, c’est une idée trop binaire pour être prise au sérieux et bien trop appuyé pour émouvoir. Car auparavant, alors que le film évitait jusqu’ici intelligemment tout voyeurisme, il a fallu que Maïwenn montre un enfant surprendre son prof de gym avec un élève dans les toilettes des vestiaires. C’est d’une part grossier de le monter mais surtout ça n’a aucun sens dans un film comme celui-là, qui s’intéresse avant tout à la brigade, l’œil extérieur, car en l’occurrence il l’est totalement, ne doit pas avoir lieu à cet instant s’il ne l’a jamais été avant. Le film gagne a prendre le risque de ne pas éteindre le bénéfice du doute, à l’image de cette première séquence culottée ou encore de ces entrevues avec ce père dangereux dont on appréhende le danger en même temps que les membres de la brigade, il n’y aura jamais de contre-champ le montrant effectuer des attouchements sur son enfant, toute cette vérité insupportable c’est d’abord sa femme qui en témoignera avant que ce ne soit lui-même, selon une nonchalance répugnante. Le film n’est jamais aussi fort que dans ces moments là.

     Il y a aussi une scène de bus lamentable où flics et enfants du voyage dansent ensemble comme s’ils partaient en colonie de vacances. Je ne vais pas m’étendre là-dessus tant le simple fait d’en évoquer le déroulement parle de lui-même. A force de chercher le réel à tout prix Maïwenn fait n’importe quoi.

     Puis il y a une séquence intéressante et symptomatique où une adolescente avoue avoir sucer pour un portable. On (le spectateur) rit beaucoup de ce moment comme s’il était anodin, c’est vrai qu’à côté du père violeur ou de la mère qui branle ses gosses pour qu’ils s’endorment c’est plutôt faible, mais tout de même, pour un film qui se veut le garant de la non-existence de sous-problèmes je trouve ça très limite. Maïwenn semble vouloir à la fois traiter ces morcellements d’histoires d’égal à égal tout en cherchant à limiter leur ampleur tragique et grave par le rire. Le problème c’est que Polisse me laisse fréquemment cette sensation et qu’au mieux je trouve ça maladroit, au pire impardonnable. Cette scène est affreuse, la pire de toute, non pas parce qu’ils rient mais parce qu’ils rient pour nous faire rire. Et ça marche, la salle était hilare ! C’est la mise en scène d’un rire, ce n’est que ça, plus aucune recherche de réel, simplement une mise en scène comique. Et le clou est enfoncé lorsqu’une fois la majeure partie de la brigade concernée appelée pour une autre affaire, un flic réapparaît en entrouvrant la porte pour balancer sa vanne. Qu’il en ressorte une mécanique pathétique d’accord (on voit ça beaucoup dans l’excellent L.627 de Tavernier) mais c’est bien à nous faire rire que cherche la réalisatrice, avec des gens sympathiques et avec une suffisance que je trouve affligeante d’un point de vue déontologique, d’autant que comme je le disais le rire en question vient perturber la portée réaliste (Entre les murs est un film entièrement réussi de ce simple point de vue là). L’autre problème majeur du film qui devient là aussi systématique et désagréable concerne la construction de la séquence. Sur le moment c’est sans doute ce qui m’a le plus dérangé. Chaque fois il faut conclure par le rire, cette scène en est l’illustration parfaite, ça devient du comique de bd, façon petites histoires au commissariat, comme on a en bout de rayon de supermarché « Les profs » ou « Les blondes ». Maïwenn ne prend pas l’initiative d’un retour au réel, donc au sérieux, qui aurait été plus judicieux. Si bien que pour moi, Polisse est un film comique, sauf que je suis très gêné qu’un film devienne comique en parlant en permanence de pédophilie…

J’ai épousé une ombre – Robin Davis – 1983

j-ai-epouse-une-ombre_513071_2923Identification d’une femme.

   7.0   On peut découper le film en trois parties : le changement d’identité, la fragile reconstruction, la menace d’extinction du rêve. Si cette structure synthétique s’avère académique (aucun débordement) il serait dommage d’être si réducteur tant Robin Davis parvient à créer une dynamique de l’angoisse – d’être démasqué, de voir l’autre vie ressurgir, de se trahir – qui fonctionne à merveille dans la mesure où le film reste constamment aux crochets de son héroïne. Entre autre, il y a cette séquence symbolique du baptême du fils de Patricia, la nouvelle Hélène rebaptisée. Sa nouvelle belle famille – de riches vignerons – est à ses côtés et une photo s’apprête à être prise devant l’église. Non loin, devant un car scolaire, le prénom « Hélène » est crié par un éducateur aux prises avec une demoiselle dissipée. Trop tard, Patricia s’est retournée, brusquement, attirant l’attention du frère de celui dont elle est sensée être la veuve. C’est dans le film la première fois qu’elle se rend compte de la difficulté de ce défi de taille, d’être quelqu’un d’autre, d’oublier sa véritable identité. L’inquiétude de ce beau-frère crée un moment d’angoisse ultime car inattendu. La mise en scène du cinéaste participe à ce sentiment car plutôt que de lever directement le voile sur les pensées de cet homme, il choisit le flou, le hors-champ, préférant s’attarder sur le visage de Patricia qui s’inquiète puis sourit pour sauver les meubles, le fait est que l’on ne sait plus quel visage elle a en face d’elle, s’il s’agit du visage de celui qui a compris ou le contraire. A cet instant là, même si nous sommes toujours complice, il nous manque une clé, il nous manque ce qu’elle a vu et ce parti pris renforce l’ambiance paranoïaque du film afin que le spectateur se mette à hauteur du personnage voire le dépasse. Le film n’offre rien au spectateur qu’il n’offre pas à Patricia. C’est toujours elle qui doit prendre les devants comme durant la séquence où elle jauge son beau-frère ou lorsqu’elle interrompt Fifo la suspectant de lui envoyer ces lettres de mise en garde qui peuvent à tout moment sonner le glas de son secret. Le film joue sur un effet de miroir. Léna (la belle-mère) a sans doute plus besoin de Patricia (d’une belle fille donc) que le contraire. Lorsqu’elle lui dit, fièrement, qu’elle n’a jamais eu besoin de personne pour vivre, c’est déjà un indice. Le film préfère au carnage une fin plus juste, plus intime où cette famille, alors au courant du subterfuge, accepterait la situation, privilégiant l’humain à son nom, et tentant d’entrevoir un heureux avenir. Le film s’achève sur cette utopie là mais rien ne laisse penser que cette fragilité de la double identité ne se reproduira pas ultérieurement, même si l’on peut se dire que la nouvelle famille d’Hélène est capable de perdurer le secret comme elle a su cacher (ou endosser la responsabilité c’est selon l’éventuel enquête qui peut surgir) le meurtre du mari envahissant. Pour comprendre le film et donc cette fin il faut remettre les choses en état : C’est une famille effondrée et cette divine providence que représente cette femme (ils ne cesseront de lui répéter qu’ils la considèrent comme leur fille, depuis leur rencontre) permet à tous de créer un équilibre de survie. Léna n’aura probablement pas survécue sans Patricia. Vraie belle fille ou fausse, l’important était sa présence.

L’enfant d’en-haut – Ursula Meier – 2012

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   5.0   Deuxième essai de la cinéaste suisse et un film dans la lignée du précédent, correct et réussi mais pas fou, une copie timide et soignée du Rosetta Dardennien vers lequel il tend à ressembler. C’est un petit film social dans les normes, bien dans ses baskets. Maintenant, c’est aussi un film qui m’a touché, un peu, par instants et m’a surpris le temps d’un autre. Mais il ne faut pas s’attendre à être embarquer vers des cimes aventureuses et émotionnelles, le film suit son chemin, il est très écrit. Mais si Ursula Meier n’est pas la réalisatrice la plus inventive qui soit (on se souvient encore de ce premier film Home qui puisait dans un chef d’œuvre de Michael Haneke) elle sait filmer cet espace qu’elle se donne, ces no man’s land terribles, lourds de sens et de fatalité (Home c’était une autoroute, L’enfant d’en haut c’est une station de sport d’hiver) pleins de bruits (les skieurs là-haut le jour, les voitures dans les embouteillages) puis couverts de silence (marches sur des chemins déserts du bas, bitume provisoirement fermé). Cette réussite elle la tient essentiellement à la valorisation cinématographique de ces lieux, à savoir parvenir à les filmer tout en ne négligent par leurs abords et ce qui nous intéresse le plus dans son cinéma : les personnages. Chez Meier il y a des barrières visibles. C’est un rail de sécurité ou des remontées mécaniques, chaque fois deux mondes sont clairement définis et séparés. Et ses personnages vivent grâce à ces deux mondes. Si l’un disparaît (fermeture de la parcelle d’autoroute ou fermeture des pistes l’hiver) l’autre peut s’effondrer. Ursula Meier n’a pas encore suffisamment confiance en son cinéma pour l’épurer à ce simple dispositif là. Dans L’enfant d’en haut ce qui la fascine avant tout c’est le lien qui existe entre ses deux personnages centraux et à mon sens cette focalisation vient parasiter cette démarche beaucoup plus forte et réussie d’un point de vue cinématographique que pourrait être cette menace d’effondrement du monde/ de leur monde.

Vol spécial – Fernand Melgar – 2012

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 Into the abyss.

   7.5   Le générique final offre une réponse concrète à cette polémique absurde que le film de Fernand Melgar a suscité au dernier festival de Locarno. En effet, le « casting » est séparé en deux groupes, les gardiens puis les détenus. Plus tôt dans le film, l’un des gardiens, sans doute le plus sympathique que nous croiserons dans le film, présente les lieux à un nouvel arrivant et lorsqu’il évoque l’effectif de Flambois (le nom de ce camp de rétention en question, situé non loin de l’aéroport de Genève) il est fier de préciser qu’il ne parle pas de détenus mais de pensionnaires. Si ce film est à mes yeux très important c’est en partie pour ce parti pris là. Cette proximité que les gardes créent avec leurs prisonniers a le parfum désagréable d’un paternalisme compatissant qui ne présente aucune alternative à cette finalité imparable que représente cette obligation de quitter le pays pour chacun d’entre eux, qu’elle intervienne après quelques jours ou vingt-quatre mois (seuil de rétention). C’est l’absence d’un point de vue clair et pédagogique qui semble avoir gêné certains car s’il ne prend pas de position Michael Mooresque le film n’en est pas moins un engagement à montrer une réalité qui fait froid dans le dos – la démarche est plus proche du cinéma de Depardon, période Faits divers/ Reporters. Cette immonde réalité qui voit une institution suisse fière d’avoir ce genre d’établissements sur son sol, à savoir un lieu de transition qui n’est pas surpeuplé (vingt-cinq personnes environ), une salle de sport, un terrain extérieur et une cuisine aux petits soins. A entendre les gardiens, leurs pensionnaires, comme ils aiment à dire, sont à l’hôtel. Ils ont cette faculté à tout dédramatiser en discutant avec eux, en leur apprenant à positiver, en leur conseillant le jour venu de monter dans le premier avion qu’on leur ordonne de prendre, un avion de ligne classique, afin d’éviter un vol spécial prochain, où ils seraient accompagnés de policiers, ligotés et sous bracelets. « Bracelet » c’est le mot employé par le directeur du centre – type très sympathique lui aussi – pour ne pas dire « menotte ». En sortant de la séance je me suis demandé ce qu’ils pensaient d’eux, ces hommes là, ce qu’ils y verraient d’eux dans ce film, ces hommes représentant cette loi répressive, ces hommes qui préfèrent se dire qu’ils sont les derniers gentils que ces futurs expulsés croiseront avant le grand départ. A les voir, on a le sentiment qu’ils ne partagent pas entièrement ces décisions, mais que font-ils là dans ce cas ? Rien ne les oblige à faire ce métier là. On a cette impression qu’ils n’approuvent pas le système sans pour autant le rejeter. C’est cette fierté dégueulasse qui est exécrable car ils sont ni plus ni moins que les bourreaux gentils avant l’abattoir, ceux qui ont le bon rôle et qui s’inquiètent le jour j d’une expulsion exécutée dans le calme et sans violence, mais qui avouent avoir un pincement au cœur en les voyant partir, comme une maîtresse de grande section serait nouée à l’idée de voir ses élèves en fin d’année scolaire rejoindre le collège. Mais de quoi parle t-on là ? De personnes expulsées ! D’hommes – puisque ici ce ne sont que des hommes, même cette séparation évoque la seconde guerre – qui n’ont commis aucun délit, si ce n’est disent-ils, celui d’avoir effectué une demande d’asile en Suisse. Et pour la plupart il y a très longtemps, certains étant là depuis vingt ans, y travaillant, contribuables, payant des impôts, voir ayant fait des enfants sur le sol suisse. A ces hommes on demande de prendre le premier avion de ligne dans le plus grand calme ! Le film de Fernand Melgar a ce mérite de filmer le réel sans enrobage. Ne pas faire de ces gardiens d’évidents bourreaux est la plus grande réussite du film. La seconde c’est une caméra en mouvement d’abord, qui apprivoise les lieux, les couloirs, les pièces grillagées, et à l’écoute ensuite, des uns comme des autres. A l’écoute d’hommes lucides qui comprennent que leurs gardes ne sont que les exécutants d’une machine judiciaire abominable mais qu’en étant les exécutants ils en sont les acteurs, aussi sympathiques soient-ils. Quand l’un d’eux, hors film, avoue adorer le métier qu’il fait puisqu’il n’a jamais pris l’avion et que cette cohabitation lui donne l’impression de voyager quotidiennement, on est en droit de se demander si le monde n’est pas en train de devenir cinglé… Il y a même des instants où cette nonchalance rejoint leur bêtise crasse comme ce beau moment où l’un des détenus chante une chanson qu’il a écrite et l’un des gardiens de l’encourager hypocritement en lui lâchant qu’il faut qu’il continue, qu’il ira loin. Idem vers la fin lorsque pour le départ de l’un d’eux, un gardien lui dit au revoir en lui souhaitant bon vent. J’en suis sorti en colère. C’est un film indispensable, tout simplement parce qu’il faut le voir pour le croire.


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