Charlotte et son steak (1951)
Sorte de préparation à Ma nuit chez Maud avec cette idée de trio, de climat hivernal et de longue séquence en intérieure. Anecdotique mais j’aime bien pour les voix de Godard et Audran.
Bérénice (1954)
Film ou Rohmer se met en scène en adaptant une nouvelle horrifique de Poe. C’est assez troublant venant de sa part. Une histoire de mariage entre cousins, de maladie mystérieuse et de fascination pour les dents… OK. C’est drôle car le film est crado en plus mais ça parfait l’ambiance on dirait presque un Coppola over cheap, entre Dementia 13 et Twixt.
Place de l’Etoile (1965)
Segment de Paris vu par. Rohmer y mélange le documentaire et la fiction, en racontant d’abord l’approche du lieu avant de se lancer sur un « héros » piéton qui va subir le sort abracadabrant d’un lieu non fait pour les piétons dira Rohmer. C’est pas mal mais Rohmer filmera cent fois mieux Paris dans Métamorphoses du paysage…
La marquise d’O… (1976)
Un petit Rohmer n’est pas un petit film. Néanmoins ceci est un petit Rohmer. Pas grand chose à dire si ce n’est que l’écriture est magnifique, que la mise en scène est Rohmérienne au possible mais le film peine à sortir de son schéma narratif. Je dis ça mais j’ai pris un grand plaisir à le revoir pourtant je n’en avais pas plus envie que ça car je l’avais revu par hasard l’an dernier à la télé. Mais comme je revois tout dans l’ordre chronologique je me suis résolu à continuer. C’est son long métrage qui me touche le moins, à ce stade-ci de sa filmographie.
Perceval le gallois (1979)
J’ai préféré à la première fois, notamment les couleurs, le texte de Chrétien de Troyes. Mais globalement ça m’ennuie un peu, ce n’est vraiment pas la veine Rohmérienne que j’affectionne. Allez maintenant, attaquons les années 80 soit sa période la plus belle, la plus lumineuse et la plus prolifique…
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