8.0 Je n’aime pas beaucoup Lino Ventura. Disons que c’est selon moi le stéréotype du cabotin. Mais là il est fabuleux. Son plus beau rôle, à des années-lumière des autres films où j’ai pu le voir – Excepté dans Les aventuriers, de Robert Enrico, où il excelle. Le côté Cary Grant dans North by Northwest lui sied à merveille. A part ça, la mise en scène est magnifique, faisant un portrait unique de Barcelone, un Barcelone de cinéma comme on l’avait jamais vu. Un Barcelone de cinéma comme Roeg avait fait son Venise dans Don’t look now. J’ai pensé aussi à Profession reporter. A Mr Klein. A Blow Up. A Conversation secrète. Que des chefs d’œuvre, quoi. Je trouve ça dingue que Deray ait pondu un truc pareil. Qui n’explique jamais rien, n’appuie sur rien, se contente de suivre ce personnage prisonnier de cette machine infernale, alors que Deray est coutumier de films plus mainstream et bancals généralement. Le dernier plan m’a achevé.
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Un papillon sur l’épaule – Jacques Deray – 1978
Publié 6 juin 2014 dans Jacques Deray 0 CommentairesLaisser un commentaire
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