• Accueil
  • > Archives pour juillet 2014

Archives pour juillet 2014

Under the skin – Jonathan Glazer – 2014

Under the skin - Jonathan Glazer - 2014 dans * 2014 : Top 10 under-the-skinStar extraterrestre.

   8.5   La douce mélodie d’Under the skin, aussi violente que douce par ailleurs, naît de la succession de rencontres au volant d’une voiture traversant les rues désolées d’un Glasgow nocturne. C’est une image qui reviendra dont on ne se séparera pas. Une répétition ponctuée par le même rituel contenant les mêmes mots d’apprivoisement, parure suffisante pour masquer la différence de cet être hybride qui conduit le véhicule autant que le rythme et le récit.

     C’est probablement la chose la plus fascinante, terrifiante, sidérante que l’on verra sur un écran de cinéma cette année. On pourrait grossièrement situer ça entre Pola X, Sombre et Holy motors, formellement parlant. L’univers sonore (dément) rappelle celui de Penderecki dans Shining couplé avec celui d’Hermann de Psychose. Rien que ça, oui. Il y a au moins, entre autres, deux images incroyables, que je ne suis pas prêt d’oublier.

     Le film s’ouvrait sur la modélisation d’un œil. Non la transformation totale, mais celle de l’œil, simple, précis, apparenté ici à un assemblage astral, un œil/planète, toujours très Kubrickien dans la forme. Ce film-là qui pourrait n’être que resucée de films emblématiques définis, trouve une respiration singulière le tout sans faire étalage de prouesses techniques optant pour un mélange discret d’effets sonores et d’ondulations rythmiques participant à la fascination globale qu’il exerce pendant et après le visionnage. Under the skin a cette faculté de s’installer durablement et progressivement dans la mémoire.

     Une ambiance unique s’installe aussi, de part ce choix géographique, l’Ecosse, puisque les éléments y sont froids, absurdes, puissants. L’immensité qui caractérise cette terre n’a rien de séductrice, c’est une immensité terrifiante, scandaleuse, en témoigne cette image solitaire parmi d’autres d’une montagne rocheuse à peine enneigée où s’échoue un lac serein balayé par des vents tourbillonnants. Ou ce village vallonné dans lequel l’extraterrestre se perd, habité d’une route sinueuse bordée de plaines monstrueuses mais peuplées. Ou bien cet abri esseulé au beau milieu d’une forêt magnifique, gigantesque, cauchemardesque duquel s’échappe un doux rêve d’osmose – Corps forêt – anéantie par une caresse inopinée, dégueulasse.

     De ces routes désertes dont il n’aurait pu garder que la géométrie redoutable, le film offre un double contrepoint intéressant, partagé entre la fulgurance du mouvement et le hors-champ flottant : un sillonnement rapide à bord d’une moto accentuant la crainte éprouvée face à ce mystérieux émissaire et l’intérieur d’un van variant les emplacements en son sein afin de créer une sorte de vertige claustrophobe. Le film construit méthodiquement un état de perdition absolu devant cet inconnu géographique, puisqu’il fusionne très vite le spectateur avec le personnage extraterrestre. Les images volées de Glasgow accentuent cette identification.

     Il faut produire du décalage. Et rien n’est plus fort que cette dualité. Entre l’intime et l’immense, à l’instar des films d’Antonioni, dont on pourrait rapprocher ici L’aventura. Voire de Rossellini puisque l’on pense beaucoup à son Voyage en Italie, les deux personnages faisant une expérience topologique similaire. Glasgow ici, Naples là. C’est ici une actrice qui joue un extraterrestre à l’intérieur d’un corps de femme. L’idée en elle-même est déjà forte et sujette à fascination. Il faut voir Scarlett Johansson laisser échapper un monceau de soutien-gorge de son petit pull rose, jouer ce corps qui singe très maladroitement ses semblables d’occasion. Je pense que c’est un grand film sur la solitude et l’acceptation de sa propre monstruosité.

     La dualité se trouve partout, de ces premiers plans contant la fabrication du clone avec cet œil désaffectée observant celui de la morte d’où s’échappe une larme, à ce dernier, très beau, où une fumée noire s’échappe d’un épais manteau neigeux. Cet extraterrestre d’abord vêtue d’un épais manteau de fourrure, sur le bord d’une plage comme dans une boite de nuit, puis en quête de sa transformation humaine en arborant un fin pull rose sur les Highlands. On pourrait se retrouver devant une schématisation semblable durant les différentes rencontres de ses proies mais le cinéaste évite la lourdeur de la caractérisation, il crée une sorte d’uniformité de la solitude.

     Le film pourrait être très binaire et programmatique mais il est systématiquement parcouru de fulgurances auxquelles on n’échappe pas, tout simplement parce qu’elles installent un nouveau cadre, une force inattendue qui brise l’aléa répétitif, à l’image de cette séquence de plage où la froide invulnérabilité de l’océan et ses rouleaux monstrueux emportent les corps abstraitement (tout en hors-champ) tout en abandonnant un enfant à ses larmes, dans une image sidérante de progéniture minuscule laissée là sur des rivages s’égosillant au crépuscule. Image aussi perturbante que celle de cet enfant poursuivi par la hache et les gémissements de son père dans le labyrinthe de Shining, encore. C’est dire dans quel état j’ai fini la projection.

     L’autre image forte c’est cet espace noir (qui pourrait être le fond vert de ces nombreux blockbusters) qui devient mystérieux par sa forme. Abstrait, il y abrite un liquide fondu avec le décor, mer d’encre sur laquelle l’extraterrestre peut marcher tandis que l’humain piégé (et son appétit sexuel aiguisé) s’y fait engloutir. Durant la troisième séquence similaire (répétant ce procédé d’engloutissement des hommes) nous découvrons enfin l’espace du dessous, bleu et tyrannique, aux apparences de profondeurs lointaines d’un océan gigantesque, dans lequel le corps, ingéré et digéré, est si puissamment anéanti qu’il se froisse, se déchire, implose, pour devenir ce linceul (drap flottant Brissaldien) dont le contenu volatilisé semble se transformer (sans que l’on en soit certain ni convaincu) en masse lourde de matière rouge emportée mécaniquement vers la lumière. Mais c’est bien cette image sous l’eau qui marque tant elle demande beaucoup de confrontation avec le regard, celui de cet être prisonnier qui a stocké en son œil cette peur de l’aspiration, cette souffrance de la digestion dont il fait l’expérience avant son brutal remplacement. Image la plus terrifiante vue depuis le visage difforme dans Inland Empire, de David Lynch.

     Le personnage extraterrestre a cette même froideur de l’âme face aux humains. Elle n’est jamais guidée par un questionnement moral mais pourtant subit face à la difformité un dérèglement psychique interne, comme pouvait subir en son temps l’ordinateur Hal dans une certaine odyssée Kubrickienne. Cette question de l’apitoiement la dépasse et son décalage nous dépasse. Elle peut donc naturellement trouver une forme d’empathie identificatrice (déréglée) pour cet homme (éléphant) aux traits éloignés de la norme, qui navigue dans le rêve plutôt que dans le désir (comparé aux précédents hommes dont elle fait la rencontre) et restée complètement indifférente face aux pleurs d’un bambin.

     Cette part de gâteau ou ce corps nus observé dans le miroir font écho à son désir d’humanité mais vite bousculés par la réalité et la négation de son identité. Elle imite l’être humain en portant à sa bouche un morceau de gâteau, délicatement, discrètement afin de se fondre dans la masse mais ne peut l’ingérer et le recrache aussitôt. Plus tard, c’est en séduisant un garçon jusqu’aux ébats qu’elle se rend compte de l’inexistence de son sexe (superbe scène à la lumière). Ce sont deux scènes très belles puisque l’extraterrestre tente d’y imiter l’être humain au-delà de ses apparences, éprouver le désir sexuel et celui de manger, rechercher le désir personnel. Eprouver du plaisir pour elle, tandis que jusqu’ici ses approches mécaniques (parfois aussi sensuelles qu’ambiguës) étaient systématiquement dévouées à l’autre, pour piéger l’autre. Elle découvre la sensibilité des Hommes. Mais aussi qu’elle ne peut cohabiter avec eux.

     C’est avant tout une chasse, opaque et programmatique, accompagnée d’un émissaire, à la fois formateur et nettoyeur, il surveille, va et vient, accentue cette angoisse de l’insondable. Chasse mécanique qui marque une fragilité que l’on ressent assez vite, sans doute parce qu’elle échoit à ce corps de star, qui quoique robotisé et désaffecté, garde cette enveloppe douce et sensuelle qu’on lui prête, ne pouvait être véritablement effacé, même habité par l’alien. Etrange année pour l’actrice qui après n’avoir donné que sa voix à un ordinateur campe ici un extraterrestre dans la peau d’un être humain. Her, Under the skin, dans chaque cas c’est tenter de voir à travers.

RR – James Benning – 2007

2a4y9f8cambiadaL’enfant sauvage.

   9.0   Mon fils n’a parfois d’yeux que pour les trains. Regarder passer un train en le surplombant d’un pont. L’entendre sans le percevoir en promenade non loin d’un chemin de fer. Fouler un quai de gare et attendre son passage. Possibilités qu’il accompagne d’un plaisir non feint, entre béatement et excitation, sérieux et jovialité. Un rituel qui me touche beaucoup (et que j’agrémente, finalement) puisque j’ai toujours plus ou moins été fasciné par ce transport, le filmant parfois, le photographiant souvent.

     C’est ainsi que je me suis permis de lui montrer (à mon fiston, 2 ans depuis trois semaines) son premier film de cinéma (hors quelques courts de Charlot) en espérant qu’il serait sensible aux trains de Benning autant qu’à ceux qui font son quotidien. En espérant, en somme, qu’il accepte la barrière de l’écran mais aussi la poésie de la répétition et de l’attente.

     RR, que l’on pourrait traduire (si l’on ôtait l’acronyme) par Railroad, est une succession de plans fixes plus ou moins conséquents où passent des trains. 43 trains. 43 plans. C’est le train qui détermine la durée de ce plan et donc la durée qui nous est offert pour observer cet espace donné. La longueur des plans varie en fonction de la grandeur du train, de sa vitesse, de sa position dans l’espace, dans le cadre. Le plus souvent, ils apparaissent, passent, puis disparaissent. Au fond, dans le champ ou derrière, hors champ. L’un s’arrête un moment et repart. D’autres s’arrêtent aussi mais restent immobiles. Chaque train a sa singularité. Chaque voie ferrée aussi. Et la caméra en se plaçant ici ou là ajoute aussi à la singularité de ce train ou de cette voie ferrée.

     L’idée est de filmer la multitude de possibilités. De varier chaque composante en fonction de l’événement qui le nourrit : le passage du train. Soumettre au cinéma du XXIe siècle ce que les Lumières offraient à la naissance de l’art en réalisant les quatre minutes de L’arrivée d’un train en gare de La Ciotat. Créer l’infinité cinématographique. Une question de hauteur de wagon, de couleurs, de bruit, de vitesse. Et de décor : un silo, une usine, un patelin, une plage, une montagne. Il y a un paysage avant le passage du train et un autre paysage après. Pas tout à fait le même. Enfin, notre regard ne voit pas tout à fait le même. C’est une transformation abstraite.

     Mais plus qu’un film hommage, c’est un voyage à travers l’Amérique. Mouvement, durée et profondeur du plan comme de l’Histoire. Le train transporte avec lui du temps. Les trains serpentent les déserts, brisent les parois rocheuses, traversent les cours d’eau, sectionnent les forêts, alimentent les villes. Train de containers à Angiola, Californie. Un autre de marchandise dans le Kentucky. Un train très lointain dans une prairie de l’Utah, d’où l’on entend le bruit des coyotes. Un train de marchandise en plein brouillard à Manor, Pennsylvanie. Un passage à niveau à Winona, Minnesota. Le seul train contenant des passagers le long de Graviota beach, Californie. Deux ponts. Deux paysages enneigés. On ne va pas tout citer. Pourtant il faudrait parler de quelques détails troublants tel ce klaxon ici, une voix radiophonique là. Ou encore le tunnel Tehachapi où deux chemins de fer se croisent, un étrange marécage rouge, une chanson de NWA, le bruit des éoliennes, recouvrant celui du train après sa halte.

     Je connaissais déjà ce film de James Benning et j’avais par le passé été très gêné par sa construction mais aussi parce que le plan lui-même, avant la focalisation sur son contenant, pouvait représenter. Le passage. Naître puis mourir. Il y avait quelque chose dans ce cérémonial qui me terrifiait. Qui me terrifiait d’autant plus que le plan m’offrait le passage de trains. Trains imposants, scellés, sans fenêtres, sans ornement. Comment ne pas penser à ces allers directs vers les camps de concentration ?

     Je l’ai perçu différemment cette fois. Davantage en tant que parcours au travers d’un continent, racontant son histoire, sa topologie, ses ressources, ses richesses, sa beauté, sa cruauté. 43 plans de trains qui racontent à la fois La conquête de l’ouest et l’ère numérique. L’avènement du train et sa chute. Son sillon rapide quasi abstrait à travers un lac salé infini et son épuisement progressif dans un cimetière de pneus devenu champ d’éoliennes.

     J’ai beaucoup observé les réactions de mon petit garçon. Et je me suis mis à penser à plusieurs reprises que Benning avait dû faire ce film pour rester un petit garçon. Pour se souvenir de lui en tant que petit garçon. Là où la pensée n’est pas encore trahie par l’obligation. Ce n’est pas dans la succession que j’ai décelé parfois un ennui chez lui. S’il y avait vu quatre fois plus de trains, sa réaction aurait été similaire. Non, son ennui est un refus de l’hypnose, je crois. Ce qu’il voulait voir avant tout ce sont des passages de trains – peut-être est-il habitué à les voir vite apparaître et disparaître aussi, en vrai. Dès que le train (de marchandises, fréquemment) s’installe à l’infini (certains plans peuvent durer jusqu’à cinq minutes) il ressent le besoin de se focaliser sur quelque chose qui va à nouveau le surprendre. Il lui arrivait donc de décrocher de ce train à la longueur interminable et observait les alentours, une voiture au passage à niveau ici, des fleurs ou des maisons là. Il guette plus qu’il ne s’abandonne. Ainsi parfois, le plus drôle je pense, il se levait et faisait autre chose tout en gardant un œil sur l’écran afin de ne pas rater la disparition du train (aisé quand il provient d’une profondeur visible, plus délicat quand il vient de notre dos). Et chaque fois, véridique, il revenait pour cette disparition. Aussi pour ne pas manquer l’apparition du prochain.

Les héros sont immortels – Alain Guiraudie – 1990

02. Les héros sont immortels - Alain Guiaudie - 1990

La promesse.  

   5.0   Intéressant pour ce qu’il prépare de l’œuvre à venir. On se rend compte que formellement c’est d’ailleurs son film le plus proche de son dernier, avec cette unité de lieu et ce dialogue entre deux personnages évoquant un troisième. Guiraudie y joue même l’un des deux rôles, lui qui apparaît brièvement au début de L’inconnu du lac. La friandise c’est aussi de glisser dans leur discussion ici l’évocation de ce court-métrage et de finir de le présenter en parlé en guise de générique final. Il n’est pas le premier à l’avoir fait loin s’en faut, mais c’est une idée supplémentaire et charmante dans un film et une œuvre qui n’en manquent pas.

La ronde – Max Ophüls – 1950

07.-la-ronde-max-ophls-1950-1024x786   5.0   Hormis quelques idées de montage/collage/mise en abyme/mise en scène hyper stimulantes (à l’image du photogramme ci-contre « Ah, censure! ») je dois dire que le film et son récit multiple, ses découpages très ordonnés, me laissent globalement sur la touche. Moins que Lola Montès, mais suffisamment pour l’avoir, pour ainsi dire, déjà oublié.

Madame de… – Max Ophüls – 1953

31.-madame-de.-max-ophls-1953-1024x761   7.5   Mélodrame absolument somptueux qui commence comme pourrait démarrer n’importe quel film choral, en suivant l’aventure d’un bijou, avant de tout resserrer sur un engrenage de mensonges mettant à l’épreuve cette passion secrète et cette tranquillité conjugale. La fin est terrible…

Panique – Julien Duvivier – 1947

14.-panique-julien-duvivier-1947   7.0   C’est donc l’adaptation d’un roman de Simenon et c’est vachement bien. Assez terrifiant. Entre le film de groupe et celui de la femme fatale. Fait autrement, ça pourrait être un film d’horreur. En l’état, c’est noir, macabre. Jusqu’au bout. Patrice Leconte adaptera aussi ce roman un peu plus tard dans ce qui restera objectivement son meilleur film : Monsieur Hire.

Au fil d’Ariane – Robert Guédiguian – 2014

02.-au-fil-dariane-robert-guediguian-2014-1024x683Fantaisie de vieux.   

   4.0   J’aime bien Guédiguian. Il m’avait laissé sur un super film, peut-être son plus beau (Les neiges du Kilimandjaro). Mais là, ce n’est pas possible. Ce n’est pas mauvais ni agaçant mais c’est vraiment pas terrible, écrit n’importe comment, ça manque d’équilibre (ce qui fait généralement sa réussite). Le film s’ouvre en appuyant sur le fait qu’il est une fantaisie. Mais une fantaisie, est-elle nécessairement aussi pauvre ? On dirait un conte, mais un conte pour vieux, où les quelques bonnes idées sont systématiquement rattrapées par d’autres plus ridicules encore, presque gênantes. Déçu.

Forza Bastia 78 – Jacques Tati – 1978

06.-forza-bastia-78-jacques-tati-1978-1024x576

Sous la pluie.

   7.5   J’adore ! En fait ce qui me plait c’est un peu la même chose que pour un film comme La bataille de Solferino. Se dire que le film aurait été différent suivant les conditions. Politique d’un côté, météorologique de l’autre. Sans doute qu’il n’y aurait pas eu de film ici s’il n’avait pas plu. Tati en profite alors pour faire du Tati mais dans un registre purement documentaire, c’est à dire pendant une finale de coupe d’Europe. Tout se dérègle et ça devient du pur génie.

Parade – Jacques Tati – 1974

19.-parade-jacques-tati-1974-1024x767

Cabaret.

   3.0   Oui, bon, c’est un peu le plus grand cabaret du monde sans les blagues et ricanements graveleux de Patrick Sébastien quoi. Aucun intérêt malheureusement, sinon quelques gags mais autant aller faire un tour directement au cirque.

L’enfer du dimanche (Any given sunday) – Oliver Stone – 2000

25.-lenfer-du-dimanche-any-given-sunday-oliver-stone-2000-1024x669

Hysteria.

   4.5   J’étais curieux. Je m’attendais à un truc bien pourri comme Stone sait nous concocter régulièrement ou à un truc excellent à la JFK, version football américain. Ce n’est ni l’un ni l’autre. Je trouve ça à la fois hyper osé dans la manière de raconter, c’est hyper bancal, décousu, on est quasi en plein suicide commercial. Et puis en même temps c’est terriblement laid, hystérique, clipesque, interminable, irregardable. Mais je suis content d’y avoir jeté un œil malgré tout.

12

Catégories

Archives

juillet 2014
L Ma Me J V S D
« juin   août »
 123456
78910111213
14151617181920
21222324252627
28293031  

Auteur:

silencio


shaolin13 |
Silyvor Movie |
PHILIPPE PINSON - ... |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | Playboy Communiste
| STREAMINGRATOX
| lemysteredelamaisonblanche