Archives pour août 2014

Boyhood – Richard Linklater – 2014

boyhood-ellar-coltraneCasting a glance. 

   9.5   Au-delà de cet aspect ovni que le film trimballe forcément en trophée, il faut saluer les partis pris du réalisateur qui utilise cette singularité pour saisir des instantanés sans jamais tomber dans les affres du mélo familial chargé. On peut en effet parler de chronique. Il sera peut-être même très difficile de le réemployer après ça.

     Boyhood suit Mason durant quelques douze années de son existence, aux côtés de sa grande sœur mais aussi entre des parents divorcés. Jusqu’à sa majorité, en gros. Au départ, il se fait réveiller à coup d’oreillers dans la tronche par sa frangine qui lui assène du Britney Spears en pleine nuit. A la fin, il s’installe aux côtés de son coloc dans une chambre du campus. Le film était en tournage depuis autant de temps, soit depuis 2002. Les acteurs récurrents sont donc systématiquement les mêmes. Ethan Hawke et Patricia Arquette, père et mère donc. Ellar Coltrane et Lorelei Linklater, frère et sœur. Entre autre.

     L’idée de voir vieillir ces acteurs – les parents j’entends – est aussi forte que celle de voir grandir les enfants. Pour les uns, les traits se durcissent, pour les autres ils se définissent. Ce n’est pas tous les jours que l’on verra dans une même projection, une Patricia Arquette quasi au sortir de Lost Highway puis celle qu’elle est aujourd’hui, 46 ans au compteur. Idem pour les jeunes. Que Linklater ait choisi de donner le rôle de Samantha à sa propre fille ajoute quelque chose de fort dans sa fascination pour la transformation à l’écran, que seul le temps peut vraiment représenter. Plus que le maquillage ou les relais d’interprètes. Lorelei Linklater pourra se voir grandir durant toute sa vie à l’écran, dans une fiction, comme le pouvait Jean-Pierre Léaud via Doinel par exemple. Mais cette fois-ci dans un seul film.

     Après, Boyhood s’intéresse plus particulièrement à Mason. Il cartographie quelques banalités de son évolution. Entre déménagements (le film me faisait au départ beaucoup pensé au sublime Tendres passions de James L. Brooks) et interactions avec ses parents ou les enfants de son âge. Voyages dans la GTO de son père. Tendres moments isolés avec sa mère. Puis plus tard, cette passion solitaire pour la photo. Les premiers flirts. Rien de mémorable au sens spectaculaire du terme. Le film n’est qu’une somme de ces instants, plus ou moins passionnants d’ailleurs, plus ou moins bien écrits aussi. Mais c’est l’équilibre de l’ensemble qui compte et il faut reconnaître que pris dans sa globalité, c’est superbe.

     Boyhood m’a par ailleurs fait penser à un film de James Benning, Casting a glance. Leur démarche, qu’importe si les idées formelles et matérielles sont éloignées, sont similaires. Benning a en effet filmé une spirale de cailloux sur un lac pendant quarante ans. Tous les deux ou trois ans, quelque chose comme ça. Le film proposé n’est qu’une succession de plans de cette jetée, qui se transforme continuellement, apparaissant ou disparaissant au fil du temps, suivant le niveau des eaux. Chez Linklater, ce sont les coupes de cheveux qui guident les ellipses, les maigres changements des visages, les quelques modifications de l’environnement du jeune homme. Dans les deux films, on ressent comme rarement cet impondérable continu, cette impression que le temps, même dilué dans une certaine quiétude (je trouve que le Linklater est un film hyper apaisant, je ne m’attendais pas à ça), prend des allures frénétiques, renforcé ici dans un magnifique autant qu’il est bref dialogue parental et la détresse d’une mère qui se rend compte que tout a filé sans qu’elle ne s’y soit réellement préparé. Evoquer la mort de cette façon-là prouve une fois de plus l’humilité et la lucidité de ce beau geste de cinéma. Il faut à tout prix que je me jette sur sa fameuse trilogie.

Winter sleep (Kış Uykusu) – Nuri Bilge Ceylan – 2014

winter-tt-width-604-height-401-crop-0-bgcolor-000000-nozoom_default-1-lazyload-0L’attente des hommes.

   4.0   Il aura fallu attendre la présidence cannoise de Jane Campion, palmée il y a vingt ans pour son plus mauvais film, pour voir remettre enfin la distinction suprême à Nuri Bilge Ceylan, pour son moins bon film. Cqfd. J’exagère à peine tant je trouve (au moins durant deux heures) le film ampoulé, emprunté, hyper écrit. Winter sleep n’est que longs tunnels de dialogues mis en scène à la festivalière. Franchement on dirait parfois presque un film de Farhadi, un cinéma de scénario en somme plus qu’un nouveau voyage à la Uzak. Alors je n’enlève pas le savoir faire du cinéaste turc principalement dans l’étirement, ce qu’il fait de mieux, mais pour la première fois je le trouve mal intentionné dans sa gestion temporelle, ses crescendos ainsi que dans la mise en place du silence. C’est trop contrôlé, trop pensum, il n’y a pas d’exaltation. Je crois surtout qu’il y a trop de dialogue, point. N’est pas Bergman qui veut – On pense beaucoup à Scènes de la vie conjugale. Paradoxalement, la plus longue séquence du film est la plus réussie car tout se joue sur un lent et subtil glissement vers le malaise. Mais impossible d’occulter le reste. J’ai trop souffert. Car si je tenais à ce cinéaste (mais Les trois singes avait déjà tiré l’alarme) c’est avant tout pour la moiteur, l’agonie, tout en subtilité de ces voyages qu’il s’appropriait. Istanbul sous la neige, une plage de la cote, des routes anatoliennes nocturnes, chaque fois, chaque lieu était investi d’une telle volonté de construire un récit parfaitement en adéquation avec son ambiance. Là ça ne marche plus très bien, déjà les trois quarts du film sont en intérieur, je ne crois pas que c’est ce qui lui sied le mieux. Pourtant au départ, Ceylan, la steppe, 3h15, j’étais plutôt confiant. Mais honnêtement et ça me coûte de le reconnaître, il ne m’en restera rien sinon l’ennui procurée par cette projection qui m’a semblée deux jours. Je pense que Ceylan pense autant à la palme qu’Angelopoulos quand il fait L’éternité et un jour. Il veut embrasser la fresque : Raconter l’amour, raconter l’argent, le couple, la solitude. Le film semble parfois être un remake de L’argent de Bresson mais devrait s’appeler Argent, comme Haneke avait fait Amour. Ce n’est pas nul mais c’est surfait, très palme avant l’heure, ça impressionne plus que ça n’embarque. Et puis les personnages sont insupportables. Le personnage central encore plus que les autres et l’acteur est exténuant, sorte de fusion entre Laugerias et Arditi que tu voudrais baffer chaque fois qu’il parle ou sourit. Immense déception, donc. D’autant plus pour les Dardenne, qui méritaient plus que n’importe quelle autre fois et plus que ce gros machin impersonnel, la haute récompense.

Les salauds – Claire Denis – 2013

21007804_20130523112205063Night time woods.

    7.5   On est loin des plus belles heures du cinéma de Claire Denis, néanmoins, outre cette relative déception, j’aime ce nouveau film pour plusieurs raisons. Sinon en mutation, je crois que c’est une cinéaste en plein doute créatif. White material, déjà en dessous, était un fort récit qui ne se démarquait pas de par sa forme. Hormis sa fin, je n’ai rien de précis qui me revient. Cet abandon-là, cher au cinéma de l’auteur, m’avait manqué. Ces envolées insoupçonnées où l’on a l’impression que le film lui-même s’émancipe de son récit, crée une entrée parallèle, qui terrasse tout, étaient absentes. A l’opposé, Les salauds est un sujet fort – quasi intraitable – hyper survolé afin d’en faire un objet avant tout formel. Essai formel et voyage identificateur. Le problème ici c’est que Claire Denis ne s’abandonne pas corps et âme dans son obsession, elle montre autant qu’elle bâcle (le film a été parait-il conçu à la va-vite ce qui ne m’étonne pas) ne crée par cette transcendance parallèle suffisante parce que son sujet ne convient pas vraiment à son cinéma. Ça me parait beaucoup trop sordide comme toile de fond pour ne s’en servir qu’en toile de fond. Ou alors il aurait fallu être plus mystérieux, plus mystique, faire de cette bulle un espace mental, organique et indéchiffrable. Ce qu’il a de malsain le rend finalement moins malsain que grossier, par instant. C’est ce qui l’éloigne d’un Lost Highway auquel on peut parfois songer, au détour de quelques plans, de contrastes étonnants, de couleurs saturées, d’envolées baroques. Mais la première demi-heure, excepté ce beau prologue, est loin d’évoquer Lynch malheureusement. Pourtant le film sait rebondir. Il y a des choses très belles, très fortes, à l’image de cette marche nocturne qui revient souvent comme la seule image que l’on aurait gardé d’un cauchemar, de ces cigarettes cachées dans une chemise blanche, ce fantasme de l’enfant mort, l’animalité qui ressort de la première scène de sexe, une ruelle de prostituées junkies, ou encore cette voiture zigzaguant sur l’asphalte. C’est un film très perturbant, très marquant, un voyage en eaux troubles sans aucun jugement moral puisque sans cesse aux crochets de Marco, cet homme qui va se retrouver face à l’impensable, perdu entre le désir et le sordide. Un impensable d’autant plus inconcevable qu’il triture les liens familiaux. Il faut que le film soulève cet embarras, afin de nous caler sur celui de Marco. Accepter autant que lui que ce qui semble à priori monstrueux ne l’est pas dans cette souche hors du monde et du temps (Il y a beaucoup d’amour et de consentement dans cette obscénité familiale). Une espèce de déconstruction plutôt fascinante s’opère, nous plongeant dans un trip cauchemardesque duquel on ne sortira que sur une image trop puissante pour que celui-ci se prolonge, fameuse saturation pré réveil, qui associe ici les Tindersticks (qui nous offrent une très belle partition tout au long du film, boisée, enfumée, vaporeuse) avec une infâme séquence d’épi de maïs. Finir là-dessus n’est pas anodin mais c’est osé. C’est une image sauvage, terrifiante, qu’on n’attend plus à cet instant et boucle le récit, dans le style de ces immondes petits vieux dans Mulholland drive ou cette petite vieille clôturant Don’t look now. C’est la fin d’une obsession, d’un cauchemar. Il m’aura fallu le digérer mais je crois bien que j’ai adoré. Je pense que c’est un grand film paradoxal et comme tout grand film paradoxal je ne pense pas qu’il faille ou non comprendre quelque chose mais qu’il y ait à sentir et ressentir, être immergé ou tétanisé, peut-être avoir besoin de deux visionnages pour se laisser happer. Comme souvent chez Claire Denis, la deuxième fois est nettement meilleure. Probablement parce qu’il n’est question chez elle que de mise en scène.

Game of thrones – Saisons 1 à 4 – HBO – 2011/2014

20. Game of thrones - Saison 4

   8.0   Au royaume des aveugles, les borgnes sont rois.

Game of thrones, saison 1

     J’étais très curieux de me pencher sur la grosse vitrine HBO de ces dernières années et pourtant ce n’est sur le papier vraiment pas mon truc. Mais ô surprise : grosse calotte ! Je trouve ça prodigieux d’un bout à l’autre, passionnant, superbement écrit, soigné sur tous les points, personnages, lumière, étirement des scènes, enchainements dramaturgiques. Et dans le même temps je ne comprends pas grand-chose, en terme de géographie je suis perdu et il m’est impossible de retenir les noms. Parfois même, je me fais chier mais je n’ai jamais autant aimé me faire chier devant une série, tout simplement parce que au-delà de quelques séquences ennuyantes (bavardes) et bien je suis fasciné par l’audace formelle qui les traversent, cette impression qu’on ne cherche jamais à me prendre par la main, à jouer la facilité. Dire qu’il y a une bataille mais ne pas la montrer (mais j’imagine que c’est un problème de fric) par exemple. Ou supprimer des éléments quand on ne l’attend pas (l’épisode 1.09 m’a scié). On ne sait jamais où elle va nous emmener, les 2 derniers épisodes sont à ce titre très représentatifs, aussi bien concernant les destins de Ned Stark, Drogo, Joffrey ou Arya et j’en passe. C’est ahurissant d’intelligence (les dialogues, quel caviar !) et de surprises et le tout sans en faire des caisses : pas d’effets superflus, une musique fondue dans l’ensemble, une subtilité d’interprétation. Et puis c’est beau. Complexe dans le fond mais simple et limpide dans sa construction. Et puis quelle scène finale, avec Daenerys ! C’était attendu et je le craignais un peu mais moi qui ne suis habituellement pas trop friand de ce côté fantaisiste et bien j’ai trouvé ça sublime, magnifiquement amené, tout en douceur et poésie. En fait, il faudrait pour bien faire que je la revoie entièrement. Je ne pense pas en avoir le courage et puis j’ai surtout envie d’enchainer sur la 2 là tout de suite mais c’est d’une telle richesse et d’une telle profondeur que ça mérite bien de s’y attarder plus longuement. Je serais Tolkien je l’aurais mauvaise qu’on ait fait un truc si chiant et pantouflard de l’adaptation de son œuvre comparé à ce qui est fait ici de celle de Martin. Je n’ai lu ni l’un ni l’autre et ne les lierais jamais mais je voulais apporter ma petite contribution de mauvaise foi.

Game of thrones, saison 2

     Quelle série exemplaire ! Je suis accroc comme jamais, de plus en plus dans la mesure où je suis de moins en moins perdu tout en étant constamment surpris et fasciné. Quel plaisir de voir des séquences durer, durer sans que l’on ne ressente cette durée comme un fardeau ou une quête de performance… Je ne me suis pas attardé plus que ça dans la mesure où j’ai directement enchainé sur la saison suivante.

Game of thrones, saison 3

     Belle saison, transitoire (entre deux grandes batailles en gros) qui révèle des personnages jusque-là dans l’ombre ou inconnus. Tout d’abord Brienne de Torth et Jamie Lannister, voyage à deux aussi beau qu’improbable avec deux aboutissants de marque : l’arène à l’ours puis le bain commun (l’une de mes séquences préférés de la saison). Stannis et Melisandre, avec quelques moments et images fortes même si ce n’est pas la storyline la plus palpitante. Et plus tard Arya et le Limier, j’adore ce qu’ils traversent tous les deux (climax de leur relation atteint lors la saison 4 principalement). Assez peu d’affinités avec ce qui se passe au-delà du mur, excepté peut-être cette fois ci un peu plus avec Jon Snow et la petite sauvageonne, j’aime beaucoup les séquences qu’ils ont en commun. Concernant Daenerys j’aime bien mais je trouve ça un peu mou du genou quand même, depuis Drogo finalement l’Est est assez peu passionnant. Mais forcément tout cela est dû aux moments passés à Port-Réal où la série n’a jamais été aussi remuante, en fin de compte il aura fallu attendre qu’elles se concentrent principalement sur les Lannister pour les rendre plus terrifiants mais plus beaux encore (Tyrion toujours aussi phare mais Tywin qui prend une ampleur magnifique et que dire de cette méga maxi tête à claques ultime que campe Joffrey qui n’a d’égal que l’œil du mal de sa mère). Pourtant, cette saison 3 trouve son climax ultime ailleurs. Aux Twins. Les fameuses noces pourpres. Je n’en dis pas plus mais c’est bien entendu le truc le plus dingue qu’aura fait la série, fameux épisode 3.09 que je n’oublierais pas de sitôt, autant dans sa construction, son déroulement (cette tension qui s’installe progressivement) et la violence extrême qui la boucle. C’est tellement puissant que le 10 passe un poil trop crème derrière, même si j’aime beaucoup la séquence finale à Yunkaï, probablement le point d’orgue de la révolution parfaite de la mère des dragons (la suite sera plus nuancée).

Game of thrones, saison 4

     Voilà, j’ai rattrapé le wagon. Je suis un peu triste. Doublement triste qui plus est puisque j’ai démarré le premier épisode de la saison 1 il y a un mois, la veille du lancement du mondial. Et je termine le dernier épisode en date, le 4.10 le lendemain de la finale. J’ai le cœur meurtri. J’aurais vibré un mois sur une histoire de royaumes se disputant un trône et sur une compète de ballon rond. Il faut sortir de cette bulle maintenant. Simplement quelques mots sur cette quatrième saison : C’est sans doute à mes yeux la plus belle, maitrisée, la mieux construite, la plus étonnante sur la durée, la plus osée sans doute aussi. Je pense que c’est ma préférée. S’il fallait piocher deux moments (TRES TRES) forts dedans, je choisirais la deuxième partie de l’épisode 4.02, probablement ce que la série a offert de plus contradictoire. Une suite aux noces pourpres, en somme. Une séquence de 25min à Port-Réal (aucun Cut Mur ou Dragons, non, juste des noces de roi, c’est tout) absolument grandiose, malaisante (l’humiliation avec les nains, mon dieu) jouissive, tout y passe. Je ne vais pas m’en remettre. Ensuite, beaucoup doivent mettre en avant le 9e comme toujours mais disons que ce n’est pas ce que je préfère ces épisodes de batailles même si je dois reconnaître que celui-ci a vraiment de la gueule (réalisé par Neil Marshall, encore, après celui de La Néra dans la saison 2, qui était bien mais nettement plus cheap, cette fois on sort l’artillerie !) et qu’hormis certaines prouesses jouissives (un plan-séquence panoramique faramineux, made in HBO) l’épisode brille surtout dans sa mécanique et son parti pris de centrer 1h sur le Mur, sur un rythme effréné. A priori ça ne m’excite pas trop sur le papier et ça ne me bouleverse d’ailleurs pas vraiment au final, mais gageons que le résultat envoie du bois. Non, pour moi (je mets de côté l’épisode 10, fin absolument parfaite, dans ce qu’elle ferme et ouvre comme boucles, avec l’émotion dont elle est chargée de part et d’autres, les surprises qu’elle engage, sa manière de redéfinir tous les enjeux) la grosse grosse baffe c’est le 4.08. (The viper and the mountain) soit celui plus ou moins centré sur ce duel judiciaire car ce nouveau personnage, le prince de Dorme Oberyn Martell, est devenu rapidement mon personnage préféré avec Tyrion. Il apporte cette touche méditerranéenne nouvelle, cet aura orgueilleuse très ibérique que je trouve bienvenue. Et puis le mec pourrait s’appeler Vengeance quoi. Le combat en plus d’être un haut fait m’a mis dans tous mes états. J’ai beaucoup, énormément, intensément souffert mais je n’en dis pas plus. J’en ai des frissons rien qu’en y repensant. Magnifique saison donc, d’une grande richesse (tout ce qui touche aussi bien Sansa aux Eyries qu’Arya et Clegane sur la route est superbement traités). Toujours peu d’affinités avec le reste même si je commence à beaucoup aimer Jon Snow, enfin. La série perd un peu de son charme de l’autre côté, à Meereen, où tout est un peu trop vite amené, de façon un peu programmatique jusqu’aux doutes de Daenerys face à Jorah et face à ses dragons adultes. Mais j’imagine que la saison 5 lui redonnera bientôt un peu de peps à cet Est d’autant qu’on a découvert Braavos, que j’ai hâte de connaître davantage.


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