When I live my dream.
7.5 Premier film d’un poète, qui ressemble à la fois à rien et à tout (Entre La nouvelle vague, Skolimoswki et Eustache, en gros). Il faut voir la quantité de trouvailles visuelles et sonores qui nourrissent le film, c’est passionnant. Ce sont déjà des histoires d’amour qui se brisent, qui s’esquissent, qui se vivent sans s’accomplir. Quelques objets forts : une paire de ciseau (sublimissime scène finale), un schéma de Paris derrière un tableau à l’intérieur duquel le personnage note géographiquement toutes ses premières fois, une tasse fêlée, des peintures jetées dans la Seine, autant de singularités qui donnent au film son identité fragile, démesurée, temporaire, exaltante.
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