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Archives pour 13 octobre, 2014

Bates Motel – Saison 1 – A&E – 2013

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No vacancy.  

   5.0   Me voilà face à un problème similaire à celui éprouvé devant Maison close. Loin d’avoir envie d’enquiller les épisodes, je me retrouve chaque fois ravi d’enchainer le suivant. Et toujours j’ai cette impression désagréable de gâchis. Ici aussi le pilot est, hormis deux ou trois idées pouraves à l’image de son ridicule cliff de fin, relativement de bonne facture. Je reste sur mes gardes mais confiant parce qu’il y a un certain soin. L’excitation naît majoritairement de Psychose, évidemment, mais la série semble vite (trop ?) bien le digérer, partir sur autre chose, on le croit banal (une mère et son fils refont leur vie dans un motel isolé après le décès mystérieux du père) et effrayant (la rapide menace d’un ancien propriétaire contrarié). Avec surtout, le sel de la relation entre Norman et sa mère, pour le moins ambiguë. Tout est bien installé mais la série va en rajouter vite inutilement, c’est dommage. Alors qu’au départ elle semblait jouer sur le terrain de l’étrangeté, elle ne prend pas le temps d’occuper l’espace et les lieux, cette demeure aux allures de maison fantôme, cette petite ville quasi Twin Peaksienne (Cette adolescente qui trimballe toujours sa bonbonne d’oxygène, un flic impassible beaucoup trop rigoureux – excellent Nestor Carbonnell, le fameux Richard Alpert dans Lost). Tout ira de travers, de pire en pire, en s’en tenant toujours à un scénario bien tarabiscoté comme il faut – dont tu comprends rapidement que ça ne tiendra jamais sur une unique saison. La série casse tout ensuite à l’image de ce parti pris foireux consistant à accentuer peu à peu la schizophrénie de Norman, sans laisser vraiment de place à la possibilité paranoïaque – A l’image de cette séquence ridicule où Norman est commandé par sa mère, présente dans le plan mais pas dans le suivant, pour bien nous faire comprendre son dédoublement de personnalité. On nous mâche tout comme ça. Et je n’ai pas pris le pire exemple. Sans compter la pelletée d’effets bien cheap, diverses incohérences et un jeu parfois excessif – Vera Farmiga m’a gonflé. De bonnes situations surnagent malgré tout mais c’est une série qui ne demande pas de s’impliquer beaucoup.

Vampire Diaries – Saisons 1 à 4 – The CW – 2009/2012

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Vampires de pacotille.  

   2.5   VD, Saison 1, Février 2014.

     J’ai d’abord pris la série de très haut, pensant que ce ne serait pas pour moi, un genre de Grey’s anatomy chez les vampires. Et bien y a un peu de ça il faut le reconnaître. Mais au fil des épisodes je n’arrivais plus à m’en passer. Alors c’est de la petite mise en scène mais c’est un gros travail de scénario surtout, plein de tiroirs, de rebondissements en tout genre, c’est l’un des trucs les plus généreux que j’ai pu voir. En un sens ça me rappelle Desperate housewives à son meilleur, divertissement parfait.

VD, Saison 2, Avril 2014.

     Je suis agréablement surpris par la générosité et le tempo de cette série « M6like ». J’avoue que parfois je bosse devant mais voilà en fait je crois que c’est une série parfaite à regarder en faisant autre chose. C’est trop attendu, trop construit, trop écrit mais tellement jouissif régulièrement que je poursuis illico sur la saison suivante. En fin de compte je crois qu’elle m’offre ce que True blood avait refusé de m’offrir et dans le même temps assume totalement sa légèreté adolescente ce que True blood refusait aussi. Pourtant, paradoxalement, ça me donne envie de me replonger dans True blood, que j’avais abandonné en milieu de saison 3, il y a trois ans…

VD, Saison 3, Mai 2014.

     C’est de plus en plus n’importe quoi et conçu comme un show télé pour ado avec des rebondissements de plus en plus improbables et hystériques mais je me répète c’est ce qui fait son charme. Cette saison est intéressante puisqu’elle se focalise essentiellement sur les vampires originels. Je ne suis pas certain de continuer pour autant. Enfin comme c’est ma série vue en bossant et que je n’ai plus de trop de boulot ça va pas être facile d’en caler entre Breaking bad, Game of thrones et Deadwood

VD, Saison 4, Septembre 2014.

     Jusqu’ici je marchais plus ou moins dans le délire, j’acceptais sa bêtise autant que son cachet uniquement divertissant mais surtout parce que ça filait à toute allure, de rebondissements en rebondissements. Les six premiers épisodes de cette quatrième saison furent insupportables de lenteur et d’autosuffisance : 4h pour raconter un truc qui aurait dû tenir sur dix minutes. Le déclic pour moi, j’ai arrêté net à la fin de ce sixième épisode. On ne m’y reprendra pas.


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