4.0 J’ai toujours un faible pour ces scénarios de voyage dans le temps, mais j’ai très vite su que celui-ci allait me gonfler. Il y a des trucs très bien, notamment la fin mais dans l’ensemble, en plus de trouver la forme affreusement impersonnelle, je ne vois rien de vraiment jouissif là-dedans, ça se prend beaucoup trop au sérieux. Ça déroule, ça alterne à tout va, ce que ça peut être lourdingue franchement.
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Archives pour décembre 2014
Requiem pour une tueuse – Jérôme Le Gris – 2011
Publié 9 décembre 2014 dans Jérôme Le Gris 0 Commentaires0.5 Que du bonheur ce trio Karyo/Laurent/Cornillac ! Tout ce qui se fait de pire réuni dans un seul film. Le pied. Ce photogramme ne rend d’ailleurs pas grâce à Karyo car il porte de petites lunettes noires la plupart du temps dans le film, c’est tellement ridicule que ça en devient poilant. Une sorte de personnage de chez Marchal échoué chez Arcady. Bref, c’est un bon gros navet. Mais un bon gros navet dans lequel on entend du Midlake, à la fin. Comme quoi…
3.0 Délire cauchemardesque entre Kafka et Cronenberg, un peu trop certain de son style et doté d’une image couleur jaune pisse particulièrement désagréable. Parfois j’y ai cru, Villeneuve n’est pas non plus un manche, mais j’ai très souvent attendu que ça se termine. Déjà oublié. Pourtant j’étais confiant, j’aime assez Prisonners et beaucoup Incendies.
Deadwood – Saisons 1 à 3 – HBO – 2004/2006
Publié 8 décembre 2014 dans Deadwood et Séries 0 Commentaires7.5 Pas facile de finir en beauté quand on sait que c’est une série qui restera à jamais inachevée, pour des problèmes de production, enfin d’argent – trop de personnages. Une fin qui n’en est pas une c’est toujours un peu frustrant. Et dans le même temps, Deadwood n’a pas tant de besoin de fin. C’est une parcelle d’histoire, entre deux zones hors champ, c’est ce qui me séduit et fait sa force. Des personnages historiques apparaissent, puis disparaissent. D’autres sont purement fictionnels. Des inventions, des textes de lois, des moeurs entrent en vigueur pour achever de faire entrer la série dans une réalité. Pas de grands bouleversements, au sens sensationnels du terme et plus encore dans la troisième saison, qui n’est pas la plus stimulantes des trois, mais qui correspond assez bien au choix central de faire une sorte de document alambiqué sur l’Histoire de l’Amérique du XIXe par le prisme d’une petite ville en pleine transformation. La série effectue un beau développement de personnages, d’interactions fictionnelles, sans aucun souci de ressembler à quelque chose de déjà vu, sans grosse poussée d’adrénaline, excepté le climax de fin de l’épisode 4 de la Saison 1. C’est d’une grande richesse. Hyper bien dialogué, parfois très âpre, violent, parfois très décalé et drôle et le nombre de personnages centraux est ahurissant. Je suis ravi de m’être laissé tenter.
Under the dome – Saisons 1&2 – CBS – 2013/2014
Publié 8 décembre 2014 dans Séries et Under the dome 0 CommentairesDans l’eau… qui fait des bulles.
1.5 Saison 1.
Avec beaucoup d’indulgence il m’est parfois arrivé de trouver cela divertissant. Pas trop ennuyant, surtout lors du pilot et de quelques épisodes au centre. Mais dans l’ensemble c’est quand même absolument consternant. Les trois derniers épisodes par exemple c’est de la merde en barres. Il n’y a pas un seul personnage que je n’ai pas eu envie de baffer. Mention spéciale à Junior et la fliquette. Je me demande comment Stephen King peut cautionner une adaptation aussi tiède. King assure d’ailleurs qu’il aime beaucoup la série, ce qui prouve qu’il n’a pas mis des billes à l’aveugle. Il n’est, on le savait, pas irréprochable puisqu’il a toujours un peu craché sur le Shining de Kubrick.
Saison 2.
C’est affreux. Plus encore que la première saison qui avait pourtant mis la barre haute, mais qui avait pour elle forcément la mise en place de ce petit nouveau monde sous cette ville bulle. On n’y croyait pas mais le pitch continuait de faire quelque peu rêver mais très vite ça s’éparpillait déjà sans avancer. Là ils vont dans tous les sens, sortent du dome, y reviennent, affrontent une vague de froid, des revenants, découvrent des grottes mystérieuses sous la ville, font face à une grippe porcine. Et tout est stupéfiant de médiocrité, traité par-dessus la jambe. Le début de saison était pourtant presque prometteur avec ces deux personnages récurrents qui crevaient sèchement. Deux acteurs mauvais et personnages exécrables qui plus est donc giga bonne idée d’entrée. Mais ça ne débouche sur rien, tout tombe à l’eau, rien n’émeut, rien n’émerge de ça, c’est comme s’il ne s’était rien passé. Et puis c’est toujours aussi mal écrit et les interprétations sont toutes à côté de la plaque c’en est fascinant. Je ne sais pas comment King et Spielberg peuvent approuver la sortie d’une merde pareille, avec leurs noms au générique, tant c’est débile.
American Horror Story – Saisons 1&2 – FX – 2011/2012
Publié 8 décembre 2014 dans American Horror Story et Séries 0 Commentaires3.0 Autant la première saison était parvenue à faire suffisamment illusion pour me rendre curieux de la suite, autant la deuxième fut parfois proche du calvaire, dans son ensemble. En fait, mes impressions se sont inversées. Ce climat, cette grandiloquence, ces excès qui devenaient légion dans Murder House rendait la chose assez jouissive sans que j’y vienne avec entrain non plus. Je me souviens d’un épisode pilot qui lâchait clairement les chevaux mais la suite semblait chaque fois, épisode après épisode, en garder sous la pédale. C’était agaçant. Je trouve Asylum pourtant meilleure et plus généreuse sur bien des points, c’est seulement trop hardcore pour moi. Trop pénible d’enchaîner. Et trop douloureux sur la durée. Je n’ai aucune affinité avec ce type de show grandiloquent et stylisé, ça ne me procure rien d’autre que de l’indifférence. Au début de cette deuxième saison, un épisode sur deux attirait un minimum mon attention. A la fin, hormis le dernier épisode relativement correct, je trouve tout long, faussement subversif car in fine hyper programmatique. Je garderais au moins en tête les deux superbes génériques d’ouverture. Mais je m’arrête là.