8.5 Les bras m’en tombent. Et les larmes ont coulées… Je trouve ce film d’une audace incroyable, sur la vie d’une mère et de sa fille, avec une première partie sur trente ans avec des ellipses de dingues et une seconde à l’opposé, figée, encore plus belle. On dirait du Sirk. Brooks a fait son Mirage de la vie. Et les comédiens c’est simple, je n’avais peut-être pas vu autant de justesse et de subtilité émotionnelle depuis Kramer vs Kramer. Bref c’est sublimissime. J’attends de le revoir pour en écrire davantage…
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Archives pour 20 janvier, 2015
Tendres passions (Terms of endearment) – James L. Brooks – 1984
Publié 20 janvier 2015 dans James L. Brooks et Oscar du meilleur film 0 CommentairesLe dernier voyage de Tanya (Овсянки) – Alekseï Fedortchenko – 2010
Publié 20 janvier 2015 dans Alekseï Fedortchenko 0 Commentaires5.0 J’aime bien autant que je n’aime pas, disons que c’est le prototype parfait du bébé russe à la Tarkovski, mais ça ne va pas bien loin, ça ne déborde jamais. Alors c’est joli, parfois même fort, par moment assez radical mais c’est froid, trop précis, trop scolaire pour faire naître autre chose que de l’indifférence.
L’histoire sans fin (The neverending story) – Wolfgang Petersen – 1984
Publié 20 janvier 2015 dans Wolfgang Petersen 0 CommentairesEcrit sur du vent.
5.5 Mon attachement à ce film est purement enfantin. L’impression que le plaisir qu’il me procurait n’existe plus que dans ma mémoire et via diverses scènes clés qui jadis me touchaient. J’étais brièvement retombé dessus l’an dernier et c’est déjà cette sensation que quelques unes de ses séquences m’avaient laissée : Un truc pour gosse 80′s qui aurait douloureusement traversé le temps. J’ai donc décidé de le revoir en son entier dans les meilleurs conditions soit au moyen d’un support blu ray tout à fait honorable en croisant les doigts pour que le film me happe à nouveau comme il avait su le faire par le passé.
Mais rien n’y fait. Je suis ému de le revoir mais j’y reste complètement en dehors. Ravi de réentendre la bande originale de Moroder, de retrouver Atreyu et Falkor, de revivre l’une des séquences de cinéma les plus déchirantes de mon enfance (Celle avec Artax, of course). Mais je trouve le film aujourd’hui incroyablement poussif, dénué de rythme, sans grande trouvaille, un film pour enfant, rien de plus. A part ça je ne me souvenais plus que l’intégralité de la lecture de Bastien se déroulait dans son école, dans cette curieuse pièce délabrée, entre grenier à bazar et théâtre abandonné, seule grande idée du film.
La part des ténèbres – The Dark Half – George A. Romero – 1993
Publié 20 janvier 2015 dans George A. Romero 0 Commentaires 4.5 Le début du film est prometteur. Quelque part situé entre le Hitchcock de Birds et le Cronenberg de Chromosome 3 voguant habilement entre le macabre et la série B. Mais dès l’entrée dans le champ de George Stark, personnage de roman crée par l’écrivain Thad Beaumont, alter ego violent lui permettant de se libérer de toutes ses sombres pulsions, cette adaptation du roman éponyme de Stephen King devient alors hyper mécanique, sans mystères et sombre littéralement dans une torpeur considérable jusqu’à un final sans intérêt puisque très attendu. On a connu Romero, ne serait-ce que d’un strict point de vue mise en scénique, nettement plus inspiré.