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Archives pour 21 janvier, 2015

Tess – Roman Polanski – 1979

01.-tess-roman-polanski-1979-1024x682   8.5   Chef d’œuvre absolu ! D’une beauté sidérante. Et je découvrais. Et en blu ray. Pfiou… Au début, en le lançant, je restais sceptique. Je me disais, ok c’est vrai que c’est beau, c’est la méga classe, mais le splendide support y est sans doute pour beaucoup, et puis je vais sans doute finir par me faire chier. Et puis le film te saisit par petites touches, des trucs auxquels tu ne t’attends jamais, un découpage hallucinant, une science du cadre, tout y est subtil, nuancé, plein de rebonds, de fulgurances. Au final je n’ai pas vu passer les trois heures. Au générique final, j’étais sur les rotules. Difficile de le comparer à d’autres films de la filmographie de Polanski mais nul doute que c’est le plus beau, ample et triste film que j’ai vu de lui. J’y reviendrai plus longuement la prochaine fois.

L’odyssée de Pi (Life of Pi) – Ang Lee – 2012

l-odyssee-de-pi-1_2412634   7.5   Absolument incroyable ! Je ne m’attendais vraiment pas à ça. Purée ce que c’est beau. Enfin un film d’aventures pur, époustouflant et d’une lucidité géniale, ne sombrant dans aucune facilité alors qu’on attend à chaque fois le petit échec… Non, c’est beau pendant deux heures, grandiose et surprenant dans chaque plan – L’île perdue peuplée de lémuriens, mon dieu. J’ai peut-être une petite réserve sur le début mais après c’est le pied total, c’est simple le film me surprend à peu près toutes les trente secondes, j’étais en extase en permanence. J’ai regretté de ne pas l’avoir vu en salle mais la qualité dingue du blu ray a quelque peu rattrapé cette erreur.

Grigris – Mahamat Saleh-Haroun – 2013

Grisgris   5.0   C’est pas mal, en effet, incomparable au précédent Saleh Haroun qui était une vraie purge auteuriste vide. Là il y a vraiment la mise en espace d’un corps et c’est très réussi. Après, narrativement, ça ne me passionne pas des masses, malheureusement donc ça ne m’émeut pas non plus car le film est trop embrigadé dans la fiction et sa représentation un poil trop écrite à mon goût. Fusionner le documentaire et la fiction peut s’avérer très beau mais force est de constater que Saleh Haroun est moins à l’aise avec le second.

Coup de cœur (One from the heart) – Francis Ford Coppola – 1982

37.-coup-de-coeur-one-from-the-heart-francis-ford-coppola-1982-1024x808   6.0   J’aime bien la démesure et les couleurs, on sent que c’est du Coppola, on pourrait même dire qu’on sent que c’est du Coppola post Apocalypse now. Mais ça ne me touche pas vraiment, j’ai trop l’impression d’être devant un dispositif, un tour de force un peu calculé plus que devant une histoire, qui a pourtant tout pour être déchirante.

Un ange à ma table (An angel at my table) – Jane Campion – 1991

un-ange-acc80-ma-table--e1442841194562Visages noyés.

   6.0   Fresque en trois parties, la première centrée sur la jeunesse douloureuse de Janet, exclue physiquement, exclue mentalement, la suivante principalement sur ce qui la mène à son internement après l’adolescence, puis une dernière partie très douce, contant sa collision avec le monde adulte et l’écriture qui la fait tenir, survivre dont le livre en question (de la vraie Janet Frame) raconte grosso modo ce que l’on voit. C’est un beau film qui manque néanmoins d’épure narrative et formelle pour me surprendre, me suspendre et m’émouvoir. Il y a de gros problèmes de montage, aussi bien dans la linéarité, la dynamique que la durée. Rien ne dure suffisamment mais du coup tout est long, dispaché, épileptique, empesé. Et puis j’ai un souci avec l’esthétique générale, sorte de mélange foiré entre Malick et Von Trier. Mais objectivement je pense que c’est tout de même assez bien fait car on évite les pièges béants du biopic sans toutefois échapper à une dimension in fine hyper classique. C’est tout de même bien mieux que ce que j’ai vu de Campion jusqu’à présent – A l’exception du très beau Top of the lake, je ne vois d’ailleurs pas comment elle pourrait faire mieux que ça.

Les gardiens de la galaxie (Guardians of the Galaxy) – James Gunn – 2014

18.-les-gardiens-de-la-galaxie-guardians-of-the-galaxy-james-gunn-2014-1024x517Service minimum.

   1.0   A chaque fois que je me pose devant une production Marvel j’espère trouver un truc qui le différenciera du reste, un truc qui ne sera pas l’éternel maillon supplémentaire d’une chaîne d’un ennui cinématographique abyssal, un truc pop corn un peu distordu quoi, on peut rêver. Ce nouveau produit tout beau tout neuf est absolument consternant d’auto complaisance. Dopé à l’hystérie habituelle, avec ces quelques petites pointes d’humour calculées et petites émotions en cascade, Les gardiens de la galaxie arrive en best of. Mix parfait de Avengers, Iron man et Les 4 fantastiques. Bref, AUCUN intérêt. Je me rends compte que c’est un genre de plus en plus navrant. Et vraiment ça me réjouit tant je n’en ai strictement rien à battre.


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