La grève.
6.5 C’est bien. Pas un Ozu qui ne me marquera outre mesure non plus mais c’est un beau film sur le quotidien de deux mondes assez distincts, l’enfance d’un côté, taquine, entêtée et pétomane ; les adultes de l’autre, solitaires et soupçonneux. On navigue d’un foyer à l’autre, d’une fenêtre de la rue à l’autre dans ce quartier pavillonnaire en banlieue Tokyoïte avec une limpidité attachante. Ozu tente le burlesque et le fait avec sensibilité, subtilité un peu à la manière d’un Tati. Tout est méticuleusement mis en scène, avec de vrais instants de grâce – La fin est magnifique – et un regard tendre mais réaliste sur les mutations de la société japonaise. Bref, je prends.
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