Publié 6 juin 2015
dans * 100, * 730 et Steven Spielberg
Un monde sans père.
10.0 Je ne vais pas revenir sur le film qui à mes yeux est un chef d’oeuvre et me suit depuis ma plus tendre enfance, simplement évoquer cette quête du père vu par le prisme d’un extraterrestre qui ne m’avait jusqu’ici jamais paru aussi évidente et bouleversante. Cette connexion qui se fait progressivement entre Eliott et ET c’est celle d’un fils avec son père. Et la fin est d’une tristesse terrible (bien qu’elle soit maquillée en happy end) puisque Eliott subit un deuxième abandon, ses deux connexions ont rejoins une autre planète, son père ayant quitté, on l’apprend plus tôt, le foyer familial pour une nouvelle vie au Mexique. Les mots de la fin « I’ll be right here » sont ceux d’un père à son fils pour le rassurer de la séparation. J’ai fini dans un état indescriptible. Et puis évoquons le must du must : cette copie blu ray! Absolument MONUMENTALE !!
Publié 6 juin 2015
dans Sam Mendes
L’espion qu’on aime.
6.5 Je voulais en dire quelques mots à l’époque mais j’étais déjà occupé par le Assayas. Pour faire court je pense que c’est le meilleur film de la saga tout simplement parce qu’il ne ressemble pas aux autres, il les a liquidé, dépoussiéré et non content de réinventer le mythe, en lui offrant un passé et en l’humanisant, le film se paie même le luxe de nous concocter trois séquences d’action démentes qui balaient tout James bond et Jason Bourne confondus : les toits d’Istanbul, ceux de Shanghai et la demeure écossaise.
Publié 6 juin 2015
dans Bertrand Tavernier
Au temps des Mousquetaires.
5.0 J’aime assez. C’est un divertissement honnête. C’est dans l’esprit d’un Pirates des Caraïbes à la française. On sent bien que Tavernier voulait faire son clin œil aux quatre mousquetaires et les réunir, vieux, rouillés, mais pas ridicules. Il a fait bien mieux mais pas vraiment dans le divertissement, en fin de compte.