Publié 7 juin 2015
dans Michael Noer et Tobias Lindholm
Dog pound.
5.0 C’est l’anti Un Prophète, dans l’approche cinématographique. On se rapprocherait davantage du Scum d’Alan Clarke. Après c’est différent, c’est danois. C’est donc un film carcéral hyper froid, monochrome, un peu poseur, où l’écriture est réduite à sa plus infime représentation : somme d’actions couvrant une violence qui couve puis explose. On se rapproche d’Hunger dans l’idée, moins les fulgurances. Quelques gestes, quelques objets qui se répondent et des entrechocs brefs, d’une sécheresse absolue, où chaque personnage tient une seule parade pendant tout le film, en gros. Pas trop ma came mais il faut reconnaître que l’exercice est impressionnant dans la mesure où il trace une ligne continue dont il ne s’extraie jamais. Prévisible mais âpre.
Publié 7 juin 2015
dans Alfred Hitchcock
Que sera, sera.
7.5 C’était ma première fois et c’est vachement bien. Hyper bavard au départ mais dans le bon sens, c’est à dire que l’on sent l’installation d’une machination et ça grimpe merveilleusement, lentement, c’est très stimulant. La suite, hors Marrakech est tout aussi excellente. C’est vraiment la grande période de Hitch. Il faut que je voie le premier de 1934 maintenant.
Publié 7 juin 2015
dans Alfred Hitchcock
The sapphire affair.
6.0 Tout d’abord merci à Arte d’avoir diffusé ces deux films d’Hitchcock (avec Le rideau déchiré) car ce ne sont pas ses plus considérés et du coup je ne me serais pas empressé de les voir. L’étau est un beau film d’espionnage, avec des fulgurances et des longueurs. Encore une fois Hitchcock atteint des sommets de suspense et de virtuosité dans les séquences muettes, sans doute ce que je préfère dans son cinéma.