5.0 C’est pas mal. Bien moite comme un Deray habituel. Mais pas folichon non plus. J’aime bien la réalisation, mais il y a quand même un gros problème de dialogues c’est dommage. C’est étrange Deray d’une manière générale, c’est hyper déceptif je trouve, il tente de créer des ambiances, des boucles mais en terme narratif c’est très pauvre en rebondissements inhérent au genre normalement. Trois hommes à abattre fonctionne comme cela aussi mais il avait mieux réussi à m’emporter. Chez Deray je garde néanmoins deux films majeurs : Un papillon sur l’épaule et La piscine. Je les aime tous deux car il y a cette épure que j’aime dans son cinéma. La piscine ça ne raconte plus rien. Il tente de créer un climat, à la fois doux, sensuel, ambigu jusqu’à tout faire imploser. C’est un film vide si on cherche à analyser son contenu narratif. Mais tout ce qu’il y a autour me fascine. Et puis c’est un film solaire, l’un des films les plus solaires que je connaisse. J’adore ça. Je trouve que ce climat est une matière fabuleuse pour construire de grands mystères, de grands drames (Outre La piscine, je pense au Mépris, à Everyone else, entre autres). Quant à Un papillon sur l’épaule, avec un recul plus objectif, je pense que c’est son chef d’oeuvre.
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On ne meurt que deux fois – Jacques Deray – 1985
Publié 9 juin 2015 dans Jacques Deray 0 CommentairesLaisser un commentaire
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