A bloody mess.
8.0 Je ne vais pas revenir en détail sur cette excellente saison, puisque j’ai l’impression de me répéter. Je voulais juste dire qu’il y a selon moi dans cette série télé tout ce que l’on peut espérer d’une pure série télé, classique, élégante et destinée à tous. Parvenir à cette alchimie-là me semblait inimaginable avant de me lancer dans le monde des séries. Urgences m’apprend autant qu’elle m’émeut et me divertit, elle comble toutes mes attentes. C’est un show capable de s’enfermer dans un établissement jusqu’à l’étouffement, voguant d’un service à l’autre, avant de s’aérer complètement l’épisode suivant, le temps par exemple d’un road movie simple et magnifique (Fathers & sons) où Mark accompagne Doug en Californie à l’annonce de la mort de son père. L’un des rares épisodes à se dérouler entièrement hors des urgences, avec un peu plus tard Family practice, où Mark se rend au chevet de sa mère. Et puis il y a tous ces petits rôles qui ne sont jamais vraiment des petits, je pense notamment à ce qu’ils font du Dr Anspaugh et de son fils atteint d’un cancer (là encore, Jeannie y tient une place majeure) ou du retour avortée du Dr Morgenstern. L’épisode de l’erreur chirurgicale sur un médecin réputé où il est assisté de Benton est monumental. La saison se clôt d’ailleurs dans l’effervescence d’une urgence terrifiante. Je ne sais pas si la saison 5 démarrera là où celle-ci se termine, peu importe en fait, mais j’adore l’idée de finir là-dessus, l’éternel recommencement.