La chevauchée des bannis.
7.5 Je me souviens d’un retour au cinéma après un mois de disette et c’était de parfaites retrouvailles avec les salles obscures tant ce western épuré en allemand sur le continent américain (émigrés teutons cherchant de l’or outre-Atlantique à la fin du XIXe siècle) m’avait littéralement hypnotisé. J’avais marché tout du long, enfin surtout dans la seconde moitié. Aujourd’hui, je suis ravi de l’avoir revu. C’est beau, soigné, envoûtant, raffiné, à l’économie mais pas autiste pour un sou, dans la lignée du splendide film de Kelly Reichardt, La dernière piste, en moins puissant tout de même. Et puis il y a Nina Hoss, Marko Mandic et Lars Rudolph. Des présences qui aident.