Palais hanté.
7.5 J’adore la nouvelle de Poe et je trouve qu’Epstein en tire quelque chose de très différent et donc de passionnant, complètement hallucinogène et feutré quand les mots de Poe nous conviaient à l’horreur, le macabre. La démarche est nettement plus poétique ici, tout en contrastes dépressifs, repoussant sans cesse l’angoisse et la morbidité des lieux. Une transe faite d’étang, de tombe et de foudre, traversée par la représentation picturale qu’Epstein parvient à saisir au détour de plans implacables et stupéfiants.
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