Publié 19 septembre 2015
dans Wes Craven
Teen witch.
4.0 J’effectue un petit bond en arrière dans le temps, puisque j’avais oublié de me pencher, dans la foulée de La colline a des yeux, sur ce téléfilm relativement méconnu qui constitue néanmoins le troisième et dernier long métrage de cette décennie qui aura vu naître l’un des futurs maîtres de l’horreur. Un truc relativement dispensable qui s’avère finalement assez intéressant sur bien des aspects.
Stranger in our house se révèle être le déclencheur de l’irruption du fantastique pur dans le cinéma Cravenien. Le film mélange le récit de sorcière et celui de la petite famille modèle qu’un élément extérieur vient contrarier – moteur du cinéma de Craven jusque dans cette célèbre ouverture de Scream. En ce sens, le titre original qui sonne autant Langien qu’Hitchockien colle idéalement au récit.
Une famille de Hidden Hills, en Californie, accueille Julia (la cousine de Rachel) qui a récemment perdu ses parents victime d’un curieux accident de la route – L’ouverture, maladroitement explicite, raconte déjà tout. D’abord silencieuse et en retrait, la demoiselle va s’immiscer dans le cercle familial au point de voler, littéralement, la place de sa cousine, prenant sa place lors du bal de fin d’année, avant de lui prendre son petit ami. Linda Blair (et une touffasse de tifs complètement improbable) que l’on connaît essentiellement pour son rôle de Regan dans L’exorciste, campe cette adolescente incomprise, aux prises avec une concurrente de plus en plus démoniaque.
Problème est que formellement il ne reste pas grand chose du climat subversif que le cinéaste parvenait à insuffler dans ses précédents longs métrages, le film multipliant des séquences classiques et rebattues, provoquant davantage un ennui poli qu’une angoisse crescendo. Même si je dois mentionner, dans cette médiocrité générale, l’un de mes plus gros sursauts ever (vers la fin, dans la salle de photo).
Publié 19 septembre 2015
dans Cédric Klapisch
Ma petite entreprise.
4.5 C’est fou comme c’est le film emblématique de tout le cinéma de Jaoui et Klapisch qui suivra. J’ai une certaine tendresse pour celui-ci mais bon ça n’est rien d’autre que du théâtre. C’est ça en définitive, une pièce filmée. Comme Le prénom. Heureusement que c’est bien écrit et bien joué. C’est un petit théâtre dans lequel je me sens bien cela dit, bien que ce soit par moments presque terrifiant (la mère et le fils couvé). Disons que c’est un bon Klapisch. Bon, je suis d’accord, la vraie question est : Qu’est ce qu’un bon Klapisch ? J’ai d’ailleurs cru tout du long que c’était un film de Jaoui et non de Klapisch. Quant à Agnès Jaoui, justement, je la trouve très belle dedans ; elle joue en effet le personnage le plus « beau » (bon), avec Darroussin, ça aide. Voilà, ça ne marquera pas outre mesure, mais je ne trouve pas ça désagréable.
Publié 19 septembre 2015
dans Marc Dugain
Joseph par Dédé.
4.5 On est parfois proche du ridicule (Dussolier en Staline, grimé de maquillages et de prothèses WTF ?? ) et le film peine à trouver une envergure cinématographique (on sent parfaitement que l’auteur du bouquin et le réalisateur sont une seule et même personne, c’est transposé, sur écrit) néanmoins quelques séquences sont assez longues, quasi enivrantes par moments, il y a un soin apporté aux scènes d’intérieur et Staline, pourtant joué par nounours Dussolier se révèle, de manière sous-jacente, plutôt terrifiant.
Publié 19 septembre 2015
dans Claude Zidi
1.0 Au delà du fait que je déteste sans retenue De Funès, car c’est bien simple je n’aime aucun film dès l’instant qu’il est dedans, et bien je remarque que je n’aime absolument rien de Zidi non plus. Là j’ai trouvé ça insupportable, j’ai même fait autre chose un moment donné. C’est hystérique, débile, surjoué, jamais drôle bref tout ce que j’exècre.