Kill for me.
3.0 Une suite qui ne fait pas illusion très longtemps. Le début est intéressant, même s’il n’y a plus de mise en scène, de respiration, de terreur propre au film de Wes Craven. Mais le fait est que Freddy cette fois, ne souhaite plus vraiment tuer dans le sommeil des étudiants mais utiliser le corps de l’un d’eux qui s’en chargera. En gros, Freddy intègre le réel et devient un croque-mitaine comme un autre. Pourquoi pas après tout. Sauf que chaque séquence est traitée par-dessus la jambe (C’est quoi cette scène grotesque de perruche ?) et teintée systématiquement de ridicule – A l’exception du premier meurtre, assez chouette, dans les douches de l’école. Sans compter que le réel ne peut être aussi impalpable qu’un cauchemar ou alors il faut lui donner les moyens de l’être. Toutes les apparitions de Krueger ici prêtent plus à sourire qu’autre chose. Comme l’est aussi ce drôle de casting éminemment masculin, en cuir et en chemise hawaïenne venant ponctué le contenu crypto gay. Ah, cette relation chelou entre Jesse et Grady, entre scène de ménage à la cantine et partie de pompes communes commanditées par un prof de sport SM – qui finira fouetté à coup de serviettes par notre boogeyman pas super sensible au charme de sa musculature. Mais tout s’apprête à culminer dans une séquence festive au bord d’une piscine qui s’avère finalement assez risible. La fin dans la chaufferie relève quelque peu le niveau mais c’est déjà trop tard. Ce Nightmare on Elm street 2 n’est en fait qu’un gros nanar. A part ça, vous trouvez pas que Lisa ressemble à Meryl Streep ?