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Archives pour 11 décembre, 2015

Mon amie Victoria – Jean-Paul Civeyrac – 2014

141222_..multimediaarticles141219MonamieVictoria     4.5   Ce n’est que le deuxième film que je voie de Civeyrac, après Des filles en noir, sorti quatre ans plus tôt. J’ai un problème avec le cinéma de Civeyrac : à la fois je trouve ça très beau la manière qu’il a de faire quelque chose d’aérien sans pour autant tomber dans une tendance arty. C’est à la fois sobre et harmonieux. Après ce n’est pas non plus Claire Denis. C’est la face B de son cinéma qui malheureusement m’apparaît la plus limitée et ostensible, ce manque de personnalité, de glissement imprévu, de séquences si puissantes qu’elles peuvent en avaler le film ou l’élever en un claquement de doigts. Idem pour son côté mélo, terne à l’image de cette envahissante voix off, peu enclin à l’émotion comme si le cinéaste s’y refusait. Bref, ce n’est pas Mirage de la vie. J’en tire somme toute les mêmes conclusions que pour l’autre, globalement car ce dernier me semble un peu moins empesé, plus empathique. Très Fémis style quoiqu’il en soit. C’est assez beau parfois. C’est assez chiant souvent. Plus chiant que beau au départ d’ailleurs mais heureusement plus beau que chiant à la fin. Après, de là à ce que ça me marque… Il faudrait qu’un jour, je tente le Civeyrac des débuts pour voir.

Papa was not a Rolling Stone – Sylvie Ohayon – 2014

683505-fiuhoreu     2.0   Prenez une pincée de L’esquive, une autre de Tout ce qui brille et de LOL, ajoutez un zeste de Bande de filles et saupoudrer d’humour Le ciel, les oiseaux et ta mère et vous obtenez ce truc indigeste et sans intérêt. Les anglais ont Fish Tank et nous on a Papa was not a Rolling Stone. On la porte notre croix. L’idée même que le film soit tiré du livre autobiographique de la réalisatrice elle-même semblait déjà suspect quant à ses intentions. Mais de voir si peu d’originalité dans le traitement, cette sur écriture dans chaque dialogue et tout cet encensement des valeurs de réussite et de courage qu’on te dégueule en permanence du premier au dernier plan, accompagnés non stop par du Goldman, je pense pouvoir dire qu’on tient là l’un des films les plus insupportables de ces dernières années.

Geronimo – Tony Gatlif – 2014

sallette   2.0   Qui a envie de voir un film de Tony Gatlif aujourd’hui ? Déjà il y a dix ans, voire vingt, c’était pas glop mais à la limite, Exils et Gadjo dilo se tenaient, même s’il fallait accepter Romain Duris. Geronimo c’est le nom que porte Céline Salette, qui joue le rôle d’une éducatrice spécialisée dans un village du Sud de la France (où les ados traînent dans les quartiers, boivent, volent et se mettent sur la gueule) qui tente d’apaiser les tensions entre les familles, bref de faire en sorte que tout ce petit monde ait un semblant d’avenir. Mais un jour, Nil, une jeune demoiselle sur le point de se marier (dans un mariage arrangé entre clans on va dire) s’échappe pour retrouver son amoureux, qui fait partie d’une famille rivale. Bref, un West Side Story du pauvre, version Gatlif où tout s’embrase furieusement, où ça danse, crie, court, se tape en permanence. C’est bruyant, épileptique, hyper affecté, blindé de musiques tziganes, le plus souvent extra diégétiques, afin d’accentuer son climat effervescent. C’est donc insupportable et grotesque même si comme d’hab chez Gatlif on sauve malgré tout quelques séquences dansantes et/ou musicales.


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