Cuisson.
3.5 Nolan et moi, resituons. On a un rapport assez ambigu, neutre, dans la mesure où je n’ai jamais compris ceux qui l’érigent en génie étendard hollywoodien ni partagé ce que ses détracteurs convaincus décèlent de si grossier en son cinéma. Ses premiers travaux et leur mécanique de malins, aussi attrayante soit-elle, m’avaient laissé relativement de marbre. Je parle là de Following, de Memento puis de The prestige. Le cas Inception a bousculé quelque chose car pour la première fois j’avais accès à son univers, il m’avait laissé les clés de sa chambre/Fête foraine et guidé à travers les roller-coaster qui la meublaient. Pas encore le déclic pour tenter l’aventure Batman (deux volets étaient déjà sorti) mais c’était un début. Joyau Interstellar allaient ouvrir ma curiosité. Bon, il m’aura tout de même fallu un an pour franchir le cap, mais voilà, c’est aujourd’hui.
Démarrage difficile, c’est le moins que l’on puisse dire. Bien entendu, le choix de s’intéresser à la genèse de Batman est plutôt original quoique le montage parallèle est assez laborieux, si grossier que j’ai fini par m’assoupir, puis sombrer, vraiment. Du coup j’ai vu ce premier épisode en deux fois. Et franchement, je me rends compte que je m’en fou complètement. Ce n’est pas pour moi. C’est de la parlotte pendant les trois/quarts du temps. Liam Neeson est nul, Katie Holmes aussi. Et tout l’univers traumatique crée pour en arriver à cette explosion finale me parait bien fastidieux au regard de ce que le film raconte vraiment : Pas grand-chose. Au mieux on peut trouvé ça regardable et fonctionnant comme un joli clin d’œil aux fans « eh t’as vu on te l’avais pas encore fait le coup de la genèse de ton héros hein » mais niveau cinéma c’est zéro.
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