Les copains d’abord.
8.0 Je ne connaissais pas Friends, tout du moins pas comme ça, sérieusement, linéairement. Je suis souvent tombé sur des épisodes par ci par là mais sans vraiment accrocher. J’avais jusqu’ici même tendance à ne pas comprendre ceux qui vouaient un culte disproportionné à Friends et qui chiaient poliment sur son quasi décalque How I met your mother. Dorénavant, je comprends. Moins pour sa ressemblance que pour sa lourdeur. Nos amis du MacLaren Pub sont attachants, aucun doute là-dessus, mais ceux du Central Perk ont quelque chose de plus. Quant au dosage d’absurde, de dérision et de rythme qui investit les deux show, il n’y a clairement pas photo. Friends est plus subtile, plus simple, plus drôle, plus tout. Elle n’a d’ailleurs pas besoin d’un arc narratif aussi pompeux pour s’en trouver. Bref, c’est comme si je l’avais découvert d’autant que c’est à peine si je connaissais le nom des personnages. Et puis sur le peu que j’en avais vu j’avais toujours trouvé la version française médiocre. Globalement, les VF en sitcom, c’est à bannir de toute façon. Gloire à la VO ici, vraiment. Au moins pour Phoebs et Ross, quoi. Voilà, j’y reviendrai peut-être plus longuement sur les prochaines saisons, quand j’aurais appris à les connaître davantage, quand j’aurais passé beaucoup de temps avec eux. Toujours est-il que j’y ai pris un plaisir fou, durant ces vingt-quatre épisodes. C’est ma nouvelle bande de potes. J’en veux encore, tous les jours. C’est le médicament idéal. Alors Ok, je la déguste et c’est à signaler tant il est difficile de ne pas la dévorer. Surtout que je ne vous raconte pas le magnifique support BR sur lequel je la regarde, j’ai l’impression d’être chez eux.
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