La septième obsession.
6.5 Au même titre que le Hitchcock de Strangers on a train, je ne suis séduit que partiellement, cette fois plutôt la seconde partie d’ailleurs, dès l’instant que Joan Bennett fait connaissance avec la passion étrange de son homme, qui collectionne des chambres de reconstitution de véritables meurtres et les fait visiter comme des caves musées. Dès lors et ce bien que l’on sente tout venir, la mécanique parait plus aléatoire, les jeux d’ombres plus abstraits, l’atmosphère devient anxiogène et surtout le film se libère un peu de l’omniprésence de sa voix off archi envahissante (Qui commente ce que Celia pense en permanence) qui plus est en finissant par la faire échoir au mari mystérieux et malade. Si je ne suis pas entièrement convaincu, il y a quelque chose qui persiste dans cette intrigue à la Barbe-bleue, qui hisse le film vers la nuit, vers cette porte que l’on doit ouvrir pour en percer son mystère, vers des bougies asymétriques à la symbolique terrifiante, vers un passé funeste qui surgit de toute part et les flammes du présent qui viennent engloutir ou presque ce Caïn moderne dans son manoir hanté.
0 commentaire à “Le Secret derrière la porte (Secret Beyond the Door) – Fritz Lang – 1948”