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Archives pour janvier 2016



Titanic – Mini-série – 2012

30Touché/Coulé.

   3.5   Fiction de quatre épisodes de 45min (soit une durée totale finalement inférieure au chef d’oeuvre de Cameron) sortie pour le centenaire du naufrage le plus célèbre, Titanic peine à trouver sa propre envergure, éthique et dramatique, ainsi qu’à faire exister la kyrielle de personnages qu’il met en situation. Pire étant qu’on le ressent très vite ; Vingt minutes (et je suis gentil) suffisent à voir qu’on ne sera saisi par rien, ému par rien, tant la multiplication de séquences introductives, brèves et peu palpitantes, s’avèrent incompréhensibles dans leur déroulé et construction.

     Dès le deuxième épisode on entre dans le vif du sujet : l’iceberg est heurté, l’unité temporelle est inéluctablement prise en compte, les enchaînements fonctionnent mieux. Mais à mi-chemin la série change de cap, elle revient en arrière, quelques jours avant le départ, tandis qu’on s’échaudent dans les bureaux de la White Star Line, entre excitation et désaccords divers : Ou qu’on effectue les derniers branchements électriques nécessaires – L’épisode précédent se fermant sur la disparition imminente des lumières et le départ du dernier canot de sauvetage, on croit tenir une belle transition, l’ouverture sur un récit miroir, se délestant de ce que l’on connaît déjà de la catastrophe. Ça ne dure qu’un temps malheureusement.

     Pire, la série semble faire exactement ce qu’elle faisait au début : elle reprend chaque mini histoire à peine esquissée et les étoffe à peine davantage, en reprenant – lourdeur quand tu nous tiens – chaque embryon de séquence/plan utilisé précédemment, sans aucun point de vue, toujours dans une volonté chorale indigente. Et ce jusqu’au point de chute – ce moment d’obscurité où tous les canots ont disparus.

     L’idée de faire chevaucher portraits et storylines (donc d’utiliser l’atout sériel à savoir raconter un récit au moyen d’une infinité de personnages appartenant à chaque classe) au lieu de n’en faire que le récit d’un point de vue unique (et starisé) pourquoi pas, mais il fallait l’étayer, lui donner du corps, de la profondeur – Sans mauvais jeu de mot.

     La suite est cousue de fil blanc, quasi calqué sur le film, avec la pseudo romance inter classe avortée, la fuite solo d’Ismay dans une chaloupe, les gentleman qui se crèvent en silence dans le fumoir, les violonistes qui continuent de jouer, les grands débats dans les canots entre ceux qui veulent revenir secourir les derniers survivants et les autres. A la différence que le budget n’étant pas le même (euphémisme) toute la dimension anxiogène convoitée n’existe pas.

     Pas grand chose à retenir donc de cette nouvelle représentation fictionnelle du Naufrage du Titanic si ce n’est deux ou trois interactions intéressantes et deux ou trois séquences (la scène de la poupe vue des canots, notamment) qui sortent gentiment du lot. Sur trois heures ça fait peu. Et long.

La fin de Freddy, l’ultime cauchemar (Freddy’s Dead, The Final Nightmare) – Rachel Talalay – 1992

252202_10153362137212106_1032976861409056325_n« You’re fucked »

   2.  Non contente d’avoir touché le fond avec l’opus précédent, la franchise creuse son propre tombeau avec cet énième ersatz pathétique, complètement fade, jamais dans le bon rythme, laid en permanence, plus débile encore d’une séquence à l’autre. Le body count lui-même a disparu. Trois pauvres morts à retenir, enfin à retenir c’est un grand mot, qui plus est quand on voit le sort mise en scénique réservé au geek fumeur de beuh qui se fait piéger dans un jeu vidéo avant de terminer sa course dans les tréfonds du Game over. Entre la projection 2D de la scène où tu cherches vite un coussin de la honte à te mettre sur les yeux et le petit Freddy qui se régale comme un gros beauf avec sa manette derrière sa téloche et ses punchlines les plus foireuses possibles, il y a de quoi s’enfuir à toutes jambes.

     Reste la mort du sourd, plutôt bien vu. Et le back ground autour de Freddy adolescent traumatisé et jeune mari/papa déjà psychotique. Mais tout est trop grotesque pour sauver le film du naufrage intégral. On est dans la parodie pure, qui n’en a pas conscience. Pour l’anecdote, lors de sa sortie il était possible de voir le film avec des lunettes 3D qu’il fallait enfiler pour le dernier quart d’heure. Et bien, dans le film, l’héroïne enfile aussi ses lunettes pour te prévenir comme les pubs M&Ms aujourd’hui, puis les enlève plus loin pour que tu fasses de même. Il faut voir le sérieux de pape qui irrigue le film, comme si la réalisatrice était persuadée de redonner vie à la franchise, avec sa citation de Nietzsche en incipit, c’est à se tordre. De désespoir.

Ombline – Stéphane Cazes – 2012

fbe6336e-21b9-474f-b6b8-8eda97e7362b_1024   7.0   Ou comment pleurer pour un mois. Des seaux, sans exagérer. Très beau film de prison, bien écrit, magistralement interprété, aussi bien Mélanie Thierry que les rôles secondaires (Corine Masiero, comme d’habitude, impressionnante) et émouvant à plusieurs reprises, avec une nuance d’écriture accordée à tous, je dis bien tous les personnages. L’entrevue quasi finale avec le papa est quelque chose d’absolument bouleversant.

Papa – Maurice Barthelemy – 2005

Papa - Maurice Barthelemy - 2005 dans Maurice Barthelemy papa-2005-28-g     6.5   Beau film, drôle et émouvant. D’une simplicité étonnante. C’est fou comme, dans la seconde partie, le film est venu me cueillir, car l’humour y est très présent mais avec le recul c’est un humour qui joue beaucoup à désamorcer le drame, mais l’on sent tout cela si fragile (scène de l’autocollant à la station service) c’est terrible. Chabat est excellent je n’aurais jamais pensé à ce point, en tout cas pas dans ce registre.

Alexandre et sa journée épouvantablement terrible, horrible et affreuse (Alexander and the Terrible, Horrible, No Good, Very Bad Day) – Miguel Arteta – 2014

Alexandre et sa journée épouvantablement terrible, horrible et affreuse (Alexander and the Terrible, Horrible, No Good, Very Bad Day) - Miguel Arteta - 2014 dans Miguel Arteta ob_cea52d_188171     4.5   C’est assez anecdotique mais si on prend ça comme une comédie Disney (Ce qu’elle est) un peu façon Maman j’ai raté l’avion (Il s’agit là aussi de jouir de toutes les strates de la famille nombreuse) le film est assez réussi pour la simple et bonne raison qu’il ne se pose jamais. Il y a en effet un sens du rythme assez dingue. Et puis ce n’est pas un film trop gourmand : Il dure 1h17 et condense son divertissement familial sans aucun gras.

Lou ! Journal infime – Julien Neel – 2014

c_studiocanal_compressee_0     2.5   C’est un mix assez indigeste du cinéma fabriqué de Gondry, clinquant de Jeunet et coloré couleur macarons d’Almodovar tout en étant seulement destiné qu’aux bébés. Très fort. C’est un peu tout le contraire d’un Microbe et Gasoil, auquel le film fait penser, rapidement au départ. Et puis niveau cinéma c’est no way. On ne voit que des cases de Bd. Après faut reconnaître que le matériau est plutôt bien écrit (même si je n’ai pas lu les livres) comparé aux daubes popu genre Les profs.

La Dame dans l’auto avec des lunettes et un fusil – Joann Sfar – 2015

La Dame dans l'auto avec des lunettes et un fusil - Joann Sfar - 2015 dans Joann Sfar la-dame-dans-l-auto-avec-des-lunettes-et-un-fusil     3.0   Je n’aime rien de ce que fait Sfar au cinéma. Son Gainsbourg, ce qu’il a fait de mieux, tient 20min avant d’être désagréable. L’adaptation de sa propre et chouette Bd Le chat du Rabbin n’avait aucun intérêt. Et cette nouvelle adaptation du roman de Japrisot n’en a pas non plus. On voit tout venir à des kilomètres, que l’on croit ou non à la folie de La Dame. Et puis les dernières minutes archi explicatives sont d’un ridicule. Purge évitée de peu grâce à la présence de la belle rouquine Freya Mavor.

Parks And recreation – Saisons 1 & 2 – NBC – 2009/2010

Parks and Recreation - Season 5Bienvenue à Pawnee.

   5.5   Vraiment vu par curiosité tant je n’en attendais rien. La première saison faisant six épisodes ce n’était pas non plus, dans le pire des cas, une énorme perte de temps. Et dans un premier temps c’est plutôt pas mal. Un peu léger et inconséquent quand même mais le nombre d’épisodes y fait beaucoup. Disons surtout que ça repose sur les prestations de Amy Poehler et dans une moindre mesure, car plus en retrait, de Nick Offerman. Les autres sont d’abord un peu trop effacés. Et c’est dommage au moins pour Ron, que l’on cherche partout.

     Dès l’entame, la saison 2 prend du caractère. On sent que la série a besoin de s’épanouir sur une plus longue durée (On passe de six à vingt-quatre épisodes). Sans tourner autour du pot : Nick Offerman fucking rocks ! Vers le début, il y a l’épisode où il a une hernie et ne peut pas bouger, Au point de se jeter un hamburger dans la bouche, qui manque évidemment sa cible. ça m’a fait ma soirée.

     C’est une chouette saison, ça marche mieux avec 4 fois plus d’épisodes quoi. Certains comme la chasse sont à tomber. Et certaines apparitions délicieuses style Louis CK, Justin Theroux ou Adam Scott font plaisir. Et puis j’apprécie de plus en plus chacun des personnages récurrents comme Tom, dont je suis de plus en plus fan (Je me lance en parallèle sur Master of None, pour le retrouver) ou April que je voudrais avoir comme pote.

The mask – Chuck Russell – 1994

The mask - Chuck Russell - 1994 dans Chuck Russell 737971-the_mask_image_hdDouche froide.

   3.5   Je suis hyper déçu. Je ne l’avais pas revu depuis quinze ans et j’aurais dû m’abstenir. C’est super moche. Si on ôte Jim Carrey – qui fait davantage du one man qu’autre chose ici – il ne reste rien. Aucun personnage secondaire n’est intéressant. Et le cartoon global m’a prodigieusement gonflé. Tout est appuyé, c’est vraiment de l’humour de bébé. Je rentrais de vacances. Je voulais rire et me détendre avant la reprise. Et je me suis fais terriblement chier. Tant pis pour moi.

Le mari, la femme, le cochon et l’amant – Jacques Mitsch – 2015

téléchargement     0.5   Ce titre, déjà. Qui rappelle le titre d’un film de Claude Sautet mais qui ressemble plus à l’étron de Pascal Thomas. Bon, c’est un moyen métrage sur une histoire de sanglier qui terrifie les habitants d’un trou perdu. L’originalité : C’est une comédie musicale. Mais sinon, c’est absolument consternant.

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