• Accueil
  • > Archives pour janvier 2016

Archives pour janvier 2016



Supercondriaque – Dany Boon – 2014

Supercondriaque - Dany Boon - 2014 dans Dany Boon supercondriaque-26-02-2014-15-g     2.0   Bon c’est nul hein vraiment tout pourri mais c’est moins atroce que ce à quoi je m’attendais. Je préfère ça à certains autres Boon-like par exemple, enfin pour ce que ça signifie. Le plus gros problème des films de Dany Boon restera Dany Boon lui-même in fine avec ses grimaces insupportables, ce sur jeu permanent, cette hystérie pathétique.

Rien à déclarer – Dany Boon – 2011

Rien à déclarer - Dany Boon - 2011 dans Dany Boon rien-a-declarer-d...215ouwmg-2b19ff3     0.5   Ok, en effet c’est archi nul, chaque pseudo gag est exagéré, ultra appuyé, c’est mal joué, vulgaire, débile tout ce qu’on veut mais finalement ce n’est pas moins du cinéma que Bienvenue chez les ch’tis. Ce sont à mes yeux deux gigantesques étrons qui se valent.

Caprice – Emmanuel Mouret – 2015

Caprice - Emmanuel Mouret - 2015 dans Emmanuel MouretÀ quatre on y va.

   6.0   Après la déception ou n’ayons pas peur des mots, l’infiniment mauvais Une autre vie, je craignais que le cinéma raffiné et inventif de Mouret se soit définitivement empâté mais non, Caprice, s’il n’atteint certes pas le charme éloquent d’Un baiser s’il vous plait, renoue avec ses plus belles réussites. La merveilleuse Anaïs Demoustier (déjà non moins superbe dans le dernier Bonnell) remplace Frédérique Bel avec classe et malice. L’écriture de Mouret est fine, généreuse, élégante, pleine d’humour. Bref ça fait plaisir et ça prouve que Mouret n’a rien perdu de sa superbe.

Un illustre inconnu – Matthieu Delaporte – 2014

un-illustre-inconnu_151985_w620     3.5   Pas grand chose à en dire. Je n’aime pas. C’est un petit programme formaté mais plutôt bien fichu, chiant mais parfois assez impressionnant, fait avec un tel sérieux c’est à déprimer. Deux choses tout de même : Le début du film c’est so early 2000′s quand même ; Les 2 passages Gad Elmaleh (spectacle live et spectacle télé) c’est quoi ? Je ne comprends pas bien. Et sinon Kasso en fait des tonnes. Mais je pense qu’on lui a demandé car il est souvent, récemment, très bon (La vie sauvage, Le bureau des légendes). Bref c’est figé, clinique, sur de son coup, tellement froid que ça donne presque envie de mettre le nez dehors.

Le fleuve (The river) – Jean Renoir – 1951

Le fleuve (The river) - Jean Renoir - 1951 dans Jean Renoir film-le-fleuve12 L’échappée belle.

   7.0   Je voulais revoir ce Renoir pour parachever ma petite rétrospective. J’aime bien le revoir celui-là, je m’y sens bien, je le trouve somptueux, grand et unique en son genre. C’est un très beau récit d’apprentissage amoureux et artistique. Après ça m’émeut aussi très peu. A chaque fois j’espère qu’il ira débloquer un petit plus émotionnel mais non. C’est bizarre. Du coup je me demande si la raison pour laquelle j’aime le revoir souvent n’est pas liée au fait que je l’oublie aussi très vite, car le film est aussi très dense, indomptable.

Les deux anglaises et le continent – François Truffaut – 1971

vlcsnap-2012-03-14-18h24m37s193   7.5   La veille, je rêvais que je découvrais ce film et qu’il devenait mon Truffaut préféré tout en entrant dans mon panthéon personnel. True story. So, j’étais super excité. Pourtant, je n’avais pas prévu de le regarder de sitôt. Si mon rêve s’est un peu enflammé, je reconnais avoir trouvé ça très beau. Et beau, c’est vraiment le mot. Merci Nestor Almendros. Et c’est d’autant plus beau et surprenant de le savoir sorti post période Doinel (le film arrive juste après Domicile conjugal, le troisième volet) et Mai 68. Un vrai mélo Truffaldien, inventif, exemplaire, tout en glissement et soubresauts, ça pourrait durer des heures sans qu’on ne s’en lasse.

L’enfant du cauchemar (A Nightmare On Elm Street, The Dream Child) – Stephen Hopkins – 1990

12313643_10153316862207106_7277538158567311254_n« Bon appètite… bitch ! »

   2.0   La franchise atteint tranquillement les tréfonds de la médiocrité avec ce volet supplémentaire qui accumule le grand n’importe quoi de bout en bout, autant dans le peu de mythologie qu’il essaie d’ajouter au tueur au polo rayé crado, que dans sa kyrielle de personnages qui lorsqu’ils ne sont pas inutiles et prévisibles, se révèlent désagréables – Mention spéciale à la meilleure amie, Yvonne (et son jeu d’actrice insupportable) énième contre produit qui fait ralentir l’intrigue avec ses « ça n’a pas de sens / tu es complètement folle / le rêve ne peut fusionner avec la réalité etc… » qu’on rêve de voir crever à chacune de ses apparitions.

     En fait, tout repose une fois de plus sur la présence imparable de Robert Englund, tant ceux qui gravitent autour de lui n’ont plus aucune épaisseur. La minuscule nouveauté ici, c’est que Freddy souhaite se réincarner dans l’enfant que porte Alice. Oui, toujours la Lisa Wilcox de l’opus précédent. Il y a bien quelques idées de fusion étonnantes, qui semblent aussi bien emprunter aux délires plastiques d’Innerspace qu’à la paranoïa anxiogène d’un Rosemary’s baby mais sans jamais leur arriver à la cheville. Krueger lui-même devient un méchant de plus en plus bouffon, clown délirant qui ne fait plus peur du tout et qui laisse d’ailleurs très peu de cadavres derrière lui cette fois-ci.

     Pourtant, le film est plutôt électrique, trop pour ne pas être foutraque, mais au moins il empile sans se poser de questions. C’est le premier film de Stephen Hopkins, artisan hollywoodien en devenir, qu’on retrouvera dans divers produits formatés, dont on retiendra l’agréable Blown away (avec Tommy Lee Jones en poseur de bombes et Jeff Bridges qui les désamorce) mais surtout pour se faire la main avant de se lancer dans la série 24 heures chrono. Voilà pour la petite histoire du bonhomme. Concernant la franchise, ça sent vraiment le sapin, irrémédiablement. 

Toute première fois – Noémie Saglio & Maxime Govare – 2015

Toute-premiere-fois_188-1024x680Si j’étais un homme.

   6.0   C’est une chouette comédie, dans la veine de ce que nous ont offert récemment les Radiostars, 20 ans d’écart, Un heureux évènement, Les gazelles, Situation amoureuse c’est compliqué. J’en oublie. Le film réussit à être à la fois dans cette veine Champions de la vanne, tendance Connasse/Tpmp/OmarEtFred tout en étant plus généreux que ça. Déjà, c’est bête et anecdotique à dire, mais quand ils disent qu’ils vont rejoindre une fille en Suède, le film est vraiment tourné, le temps d’une scène de cinq minutes (pas d’exagération) en Laponie. Ce n’est pas grand-chose mais ça compte.

     Après, le film est surtout très drôle. Et surprenant. Je ne connaissais rien du scénario avant de m’y jeter et pour tout dire, au bout de cinq minutes j’étais déjà comblé. Il y a vraiment un rythme dément. Et les ressorts comiques, aussi gras soient-ils parfois (le bruit du paquet de Gastambide, par exemple) participent à la liberté d’une comédie sentimentale certes éculée mais traversée en continu par un esprit de buddy-movie gay-friendly assez désopilant. Certes, les acteurs y sont pour beaucoup, je ne vais pas répéter tout le bien que je pense de Pio Marmaï (qu’importe le registre dans lequel il se trouve) mais il est une pièce importante de l’échiquier.

     Et puis je trouve que le film y va franco. Généralement, ces comédies avancent d’un pas avant de reculer de deux, mais Toute première fois n’a peur de rien, ni du ridicule ni de ne pas rentrer dans le rang. Jusqu’à cette idée de coming-out à l’envers, traité avec intelligence, sans tomber dans le piège du film trop satisfait d’en parler qu’il ne parle que de ça. Au contraire il n’en parle pas, évite le débat et tant mieux.

     Un détail encore, cette fin habituellement attendue où l’on range la chambre qu’on vient de mettre en branle n’a pas lieu ici. Et le film le sait et s’amuse dans une scène clin d’œil aux comédies populistes dites populaires, dans lequel un mariage a lieu mais un mariage dont tu ne peux pas deviner qu’il ait lieu. Je t’assure. Non, impossible de trouver. Mais c’est une friandise, ça ne sert à rien. C’est ce qui est beau.

     Alors on pourra toujours trouver ça un peu misogyne, c’est vrai (le rôle de la sœur, OK) mais ça ne l’est pas plus qu’un Blier. Et popu (le côté grande folle qui peint des vagins, histoire que tout le monde se marre) mais c’est largement moins marqué que dans un certain Intouchables. Oui, on cherche à plaire à tout le monde, ou presque, mais en le faisant avec un tel panache – alors peut-être faut-il être d’humeur, je n’en sais rien – il faut reconnaitre que ça passe super bien.

1234

Catégories

Archives

janvier 2016
L Ma Me J V S D
« déc   fév »
 123
45678910
11121314151617
18192021222324
25262728293031

Auteur:

silencio


shaolin13 |
Silyvor Movie |
PHILIPPE PINSON - ... |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | Playboy Communiste
| STREAMINGRATOX
| lemysteredelamaisonblanche