The mask and mirror.
3.5 Thriller sulfureux dans la lignée de Basic Insctinct et Sliver (ces trois scénars sont écrits par le même gars) qui ressemble malheureusement plus au second qu’au très beau et vénéneux film de Paul Verhoeven. C’est un film paresseux et sans grand intérêt fait par un Friedkin un peu paumé qui tente de réactiver de sa superbe en lorgnant du côté de Cruising (ambiance SM) et French connection (la grosse course poursuite de bagnoles à mi-chemin) mais tout parait raté, impersonnel, comme s’il n’avait plus cœur à l’ouvrage. Sauvons de cette médiocrité globale une ouverture prometteuse avec ce meurtre hors-champ accompagné du torride score de Loreena McKennitt et cette pluie de masques qui habite ce plan-séquence vide et glaçant ; Ainsi qu’un meurtre bien sauvage dans la rue, un peu plus tard. Quant à ce que le film raconte de ces flics et criminels réversibles, tout est bien trop poussif et grossier pour dégager un semblant de subversif qui avait toujours irrigué l’imagination Friedkinienne.