Ripoux contre ripoux.
4.0 C’est une production Delon, écrite par Delon, réalisé par Delon et jouée par Delon. Un défilé de mini saynètes, parfois cool souvent vaines. J’ai aimé Anne Parillaud, petite secrétaire cinéphile, qui cite Hawks ou A bout de souffle, puis mate un Cukor sur La Une se désolant d’une retransmission VF. ça m’a plu. Au rayon des anecdotes, je me suis rendu compte que j’avais déjà vu le film, il y a très longtemps. Et je ne me souvenais assez distinctement que d’une seule chose, que je croyais pourtant sortie d’un autre film et avec une autre actrice. Mon souvenir ciblait Birkin. Dans un film avec Pierre Richard, probablement. En fait c’était Parillaud qui donc à poil dans la scène en question (Oui, ce n’est pas non plus un souvenir qui n’est dû qu’au hasard) est délivrée de ses chaînes avec cette répartie géniale, que j’aurais pu citer de mémoire : « Dis à ton pote que ce qui me gêne c’est pas de voir mon cul, mais d’être attaché à ce putain de lit ». Le film essaie souvent d’adopter un humour tranchant d’ailleurs, ce qui pour un film avec Delon, est assez inédit. Mais ça foire quasi systématiquement. Car Delon n’est pas Belmondo. Reste que les dialogues (qui ne sont pas de lui) sont assez chouettes et le rythme enlevé, comme dans un Lautner. Au rayon lourdeur il y a un morceau d’Oscar Benton qui revient en boucle, dix fois au bas mot. Bref, c’est pas fin, mais c’est un polar 80′s pas si désagréable, malgré tout.
0 commentaire à “Pour la peau d’un flic – Alain Delon – 1981”