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Archives pour 19 avril, 2016

The Call – Brad Anderson – 2013

call_02_mLa mort en direct.

   4.5   Petit thriller « téléphonique » dans la lignée de Phone game, Cellular ou Terreur sur la ligne, complètement anachronique donc mais fait avec suffisamment de punch pour accomplir son cahier des charges, avec son lot de sursauts, sa rythmique dense jusqu’à la nausée et le traditionnel trauma en sourdine. Brad Anderson, en médiocre faiseur souvent cantonné aux épisodes de séries, délivre un truc bien dark, syncopé et si la réalisation fait davantage pensé à un épisode d’Esprits criminels qu’au très beau Maniac de William Lustig, on reçoit pile poil ce qu’on était venu chercher, soit un film très court, sale, violent, éprouvant (surtout dans son surrégime filmique) et oubliable aussitôt terminé. Le film construit sa tension en trois actes : Une introduction oppressante et cruelle, permettant de rencontrer le serial killer et Jordan, la téléopératrice (Halle Berry) ; Puis un montage parallèle entre le coffre d’une voiture et le centre d’appels d’urgence ; Avant de se clore dans une cave bien glauque où est détenue la captive. J’aime bien la séquence pivot du drapeau avec le bruit métallique de son mat qui permet à Jordan de retrouver le tueur. Certes, il y a pas mal d’enchaînements invraisemblables et le film se termine un peu comme ces Vigilant movie à la Schumacher mais ça se tient.

Frankenstein 90 – Alain Jessua – 1984

20La soupe à la grimace.

   2.0   J’osais penser que la touche Jessua, toujours sur la corde, n’allait pas être troublé par les années 80. Que nenni. Décennie malade : Frankenstein 90 est un ratage absolu, qu’on pourrait sans problème ranger aux cotés de La créature du marais, de Wes Craven et Parking, de Jacques Demy. Aucun frisson, aucun sourire, dans le sens du film tout du moins. C’est un frisson de la honte qui nous accable en permanence ; Un rictus moqueur. Comment Jessua, qui voulut semble t-il faire renaître les traits de Boris Karloff a eu l’idée, ne serait-ce qu’une seconde d’offrir le rôle de la créature à Eddy Mitchell ? On lui laisse d’abord le bénéfice du doute, tant le cinéaste est un spécialiste des dérèglements, narratifs et fantastiques. Mais rien ne prend. Tout est dessiné (dialogues, montage, jeux, enchaînements) à la truelle. L’écriture atteint des sommets de nullité, les rebondissements des montagnes d’invraisemblances – Le point d’orgue dans la séquence aux Deux Alpes fait beaucoup de peine. Il y a des micro séquences dont on se demande ce qu’elles viennent faire là ; Des maquillages qu’on aurait même pas accepté au temps du muet. Bref, ce n’est ni fait ni à faire. C’est niveau Soupe aux choux. Mais on pourra toujours sauver le capital nichons du film, très généreux, encore que là aussi ça semble complètement disproportionné faisant chaque fois davantage basculer le film dans une vulgarité irréparable.

Man of Steel – Zack Snyder – 2013

SupermanKryptonite aigue.

   3.0   Les Superman de Richard Donner ne sont déjà pas mon fort. Toute la mythologie DC Comics autour de L’homme d’acier ne m’a jamais attiré. Les films de super héros me passent relativement au-dessus. Ceux de Snyder aussi – A l’exception de L’armée des morts et Sucker Punch ; C’est vrai je les aime beaucoup ces deux-là. Donc hormis une humeur adéquate et un improbable faible de ma part – Après tout, Nolan m’avait conquis avec son deuxième volet des aventures de Batman – il n’y avait rien pour moi dans ce renouveau de franchise. Les premières minutes sur Krypton, avec son ambiance Star wars et ses dragons, est au moins aussi embarrassante que le jeu outrancier de Michael Shannon, que j’ai toujours trouvé parfait partout et qui là m’a semblé complètement à la rue. La suite, sur Terre, avec Cal grandit, devenu Clark Kent aspirant Superman a quelque peu racheté l’assourdissant prologue, avec ses petits flash-back ordonnés, la naissance des supers pouvoirs, la rencontre avec Lois, tout ça. J’y étais installé. Pas que je m’y sente bien mais ça n’avait rien du programme désagréable que je m’attendais à voir. Le film a eu raison de moi au bout d’une heure ; Le temps de mettre en place sa machine à effets spéciaux, bien lourds, bien gras et son petit affrontement bien programmé, bien empesé. Je ne pensais pas que l’action serait aussi prévisible et étriquée – Dans les premiers Superman, j’ai le souvenir qu’il y avait des personnages, des gueules, des virages, de l’humour. Là rien. Tout est très sérieux, monochrome, dévitalisé. Une véritable machine à pop corn. Qui détruit tout sur son passage, ne laisse que des miettes d’incompréhension. Un film-Superman débile, quoi. Mais bon, encore une fois, je ne suis pas vraiment la bonne cible.


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silencio


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