Kryptonite aigue.
3.0 Les Superman de Richard Donner ne sont déjà pas mon fort. Toute la mythologie DC Comics autour de L’homme d’acier ne m’a jamais attiré. Les films de super héros me passent relativement au-dessus. Ceux de Snyder aussi – A l’exception de L’armée des morts et Sucker Punch ; C’est vrai je les aime beaucoup ces deux-là. Donc hormis une humeur adéquate et un improbable faible de ma part – Après tout, Nolan m’avait conquis avec son deuxième volet des aventures de Batman – il n’y avait rien pour moi dans ce renouveau de franchise. Les premières minutes sur Krypton, avec son ambiance Star wars et ses dragons, est au moins aussi embarrassante que le jeu outrancier de Michael Shannon, que j’ai toujours trouvé parfait partout et qui là m’a semblé complètement à la rue. La suite, sur Terre, avec Cal grandit, devenu Clark Kent aspirant Superman a quelque peu racheté l’assourdissant prologue, avec ses petits flash-back ordonnés, la naissance des supers pouvoirs, la rencontre avec Lois, tout ça. J’y étais installé. Pas que je m’y sente bien mais ça n’avait rien du programme désagréable que je m’attendais à voir. Le film a eu raison de moi au bout d’une heure ; Le temps de mettre en place sa machine à effets spéciaux, bien lourds, bien gras et son petit affrontement bien programmé, bien empesé. Je ne pensais pas que l’action serait aussi prévisible et étriquée – Dans les premiers Superman, j’ai le souvenir qu’il y avait des personnages, des gueules, des virages, de l’humour. Là rien. Tout est très sérieux, monochrome, dévitalisé. Une véritable machine à pop corn. Qui détruit tout sur son passage, ne laisse que des miettes d’incompréhension. Un film-Superman débile, quoi. Mais bon, encore une fois, je ne suis pas vraiment la bonne cible.
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