GoPro cachée.
2.0 Si Camille Cottin excelle dans ses caméras cachées (Je ne connais pas, je suppute) je ne vois pas trop l’intérêt de transposer ça en long métrage, comme il n’y en avait pas concernant Brice de Nice ou Les onze commandements, pour ne prendre que ces deux exemples-là. Le problème de ces micros trottoirs (ou adaptation de sketchs) c’est que dans le meilleur des cas ils fonctionnent cinq minutes, ensuite ça devient vite bête, méchant et anecdotique, pour rester poli. L’idée de faire tout en caméras cachées ou de faire semblant de (On a parfois du mal à croire qu’il ne s’agisse que de séquences tirées du vif) crée une distance avec le geste, qui devrait être beau et cheap comme La reine des pommes, de Valérie Donzelli ou trash et spontané façon Pauline s’arrache. On s’ennuie donc très vite. Et les seuls sourires qu’on en tirera proviennent du générique final où l’on reprend de brèves caméras cachées mélangées à une sorte de bêtisier, façon making of en accéléré. Reste que Camille Cottin est une grande malade, au jeu certes limité par cette image odieuse que son personnage phare véhicule (Suffit de voir ce qu’elle joue dans ses apparitions à côté, dans Toute première fois ou Les gazelles) mais avec un esprit de jeu jusqu’au-boutiste (ce sérieux impossible qu’elle parvient à tenir coute que coute) qui rappelle un peu la méthode Baffie et impressionne, même si elle m’impressionne mille fois plus dans la série Dix pour cent, où elle a un vrai personnage à camper.
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