8.0 C’est une superbe saison. Probablement moins homogène que la première, mais elle n’aura pas hésité à offrir de ses quatre personnages majeurs un lot de rebondissements généreux. C’est d’ailleurs ce que l’on retient en premier de cette saison, ils sont quatre. Vraiment quatre, parfois même interchangeables ; Jusqu’à faire des chapitres sur Helen et Cole quand la première saison se contentait de faire des épisodes miroir sur Alison et Noah. J’aime l’idée que la série se réinvente formellement et narrativement (Le récit de ces douze épisodes semble se dérouler sur plusieurs années) et bouscule toutes nos attentes. Il y a même un épisode, celui de l’ouragan, où les chapitres coutumiers ont disparu, à la place on nous offre un montage parallèle entre les quatre personnages, se croisant ou non, débouchant sur l’accouchement d’Alison.
Ma préférence va toutefois à celui qui démarre sur une thérapie, celle de Noah. La série n’hésite pas à faire durer cette séquence (Il devait être accompagné d’Alison et finira par se confier entièrement en solo) dans son entièreté, soit pendant une demi-heure. Un parti pris que j’aime beaucoup, parmi d’autres. Dans la seconde partie de l’épisode en question, Alison rencontre furtivement Scott en ville, se rapproche de Cole qui vit sa nouvelle passion amoureuse et s’éloigne un peu plus de Noah (qui ne vit plus que pour sa réussite et ce qu’elle engendre) préparant le double épisode final qui va enfin tout nous dire sur la mort du frangin Lockhart, que l’on suit depuis le début (dans un flou de moins en moins flou) via ces étranges interrogatoires de fin d’épisodes.
Je ne suis pas aussi enthousiaste que l’an passé, preuve en est que j’ai parfois laissé passer quelques semaines entre mes visionnages, mais quand on y est plongé, il faut reconnaître qu’on y est bien. Le problème vient essentiellement des personnages centraux qu’on adorait sans limite avant et qui sont devenus un peu antipathiques (Noah, le premier) à l’image de leur version future qu’on nous offre depuis le début en échantillon. Ils se font dévorer par l’intrigue, quand ils voltigeaient encore au-dessus l’an passé. Helen et Cole permettent de nuancer cette distance. Ce sont eux qui apporte une force nouvelle, elle dans le rejet de sa mère (Saleté, celle-là) et lui dans sa rencontre avec Luisa.
Et puis il y a tout ce que cette histoire (de plus en plus dingue) traite d’inéluctable qui reste fascinant, comme l’évocation du Lobster Roll (dont on parle en permanence et qui rappelons-le était le premier lieu de rencontre entre Alison et Noah), la mort de Scott (Accident ? Meurtre ? Cette saison apporte une réponse claire et précise), la famille maudite (La faute semble-t-il à un grand-père monstrueux), le fantôme de Gabriel (Qui hante la nouvelle grossesse d’Alison et la renaissance de Cole) ainsi que la réussite de Noah (Qui a enfin sorti un livre qui marche du tonnerre, problème est qu’il s’agit de son histoire à Montauk). Nombreux paramètres qui étoffent un récit d’une richesse constante et finissent de noyer la série dans un Soap vertigineux et parfois bouleversant – Les instants les plus beaux de cette saison sont à mes yeux ceux entre Helen et Noah (L’hôpital, essentiellement) qui s’aiment toujours, autant qu’Alison et Cole, c’est ce qui est le plus bouleversant là-dedans.
Je viens de partager ton article sur mon avis sur cette saison comme ça mes lecteurs pourront aussi se diriger vers ton liens pour voir un avis différent.
Personnellement j’ai beaucoup aimé cette saison et je l’ai trouvé même au dessus de la première.
Merci pour ton avis en tout cas
Lutetia95.blogspot.com
Merci infiniment.
Et je comprends parfaitement qu’on puisse trouver cette saison meilleure que la première, donc ça me va.
Et merci pour le tien, d’avis