6.5 C’est un retour aux sources pour Siodmak qui revient en Allemagne, après son exil américain et y tourne Les rats, mélodrame à la fois aride et classique, qui prend essor à Berlin. C’est l’histoire d’une femme en détresse (Son mari l’a abandonné alors qu’elle est enceinte) dont la grossesse est convoitée par une femme stérile, qui préfère faire croire à son homme qu’elle attend un enfant (plutôt que de lui avouer sa stérilité) dans le but de récupérer l’enfant de la vagabonde (dont elle s’occupe) quand celle-ci aura accouché. C’est l’adaptation d’une pièce de théâtre mais on ne ressent son poids à aucun moment, Siodmak créant suffisamment de mouvement, de rythme d’autant que le film est d’une noirceur totale. Et puis je trouve qu’il y a du Fassbinder avant l’heure là-dedans, je ne sais pas vraiment à quoi ça tient, mais il y a un côté Mariage de Maria Braun dans l’approche historique de la reconstruction allemande, encore en plein crise morale.
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Archives pour 18 juillet, 2016
Les rats (Die Ratten) – Robert Siodmak – 1955
Publié 18 juillet 2016 dans Robert Siodmak 0 CommentairesDawn of the Croods – Saison 1 – Netflix – 2015
Publié 18 juillet 2016 dans Dawn of the Croods et Séries 0 Commentaires1.5 A la maison on aime beaucoup Les Croods, le film. Son énergie, ses décors, ses couleurs, sa kyrielle de personnages, ses rebondissements. C’était du Dreamworks mais du bon. Et ça se revoit très bien d’ailleurs (Dans ses moments, mon fils peut le passer en boucle) même si certaines ficelles apparaissent énormes, notamment dans son humour, certes bon enfant, mais en surrégime et passe-partout. Alors pourquoi ne pas tenter la série après tout, puisque c’est un monde que l’on peut développer à l’infini, dans lequel on peut y injecter moult aventures et y faire apparaître des personnages hauts en couleur ? Le film réussissait cela très bien sur 1h30, la série se plante complétement avec son format 22 minutes, lesquelles sont parfois même sectionnées en 2×11 minutes, moins pour y faire évoluer des parallèles intéressants que lié au fait que les créateurs n’ont absolument rien de passionnants à raconter. Reste l’hystérie générale qui cette fois, faute d’envergure, se retourne contre le show. Et plastiquement on a perdu ce qui faisait le charme du film, mais c’est vraiment dans l’écriture que la série pêche constamment et refourgue sans cesse des éléments du film en les modifiant vite fait bien fait. Pas réussi à aller jusqu’au bout (13 épisodes, vu 7 je crois).
La malédiction de Chucky (Curse of Chucky) – Don Mancini – 2013
Publié 18 juillet 2016 dans Don Mancini 0 Commentaires3.5 Pas vu tous les épisodes Chucky mais j’aime assez le tout premier (Un jeu d’enfant) et j’ai pas mal regardé, ado, La fiancée de Chucky qui jouait moins sur la peur que sur le registre de la comédie gothique. Chucky y était extrêmement bavard, sadique, en totale roue libre. Ce sixième volet (et dernier en date) semble lorgner du côté du premier mais traine en longueur et ses enchainements sont archi cheap. Mais ça se regarde, même si le charme vintage a complètement disparu.