La ronde.
4.5 Philibert nous fait cette fois voyager dans la maison ronde au moyen d’un bric-à-brac d’images sans aucune concision dans ses enchainements. A trop vouloir en montrer, le film est foutraque et ne raconte rien. N’est pas Wiseman qui veut. Les moments que je préfère sont d’ailleurs ceux que je n’attends pas à l’image de cet instant où tous les enregistrements radios sont suspendus à cause d’un bruit de travaux en fond. Le passage Pierre Bastien est chouette aussi. Mais globalement ça manque de lieux, de rencontres qui durent, de prises de risque, c’est plus un défilé de visages anonymes (ou non, mais la finalité est identique) qu’autre chose. Et sinon, un moment donné (vers la fin) on y entend Neige au soleil, de Bertrand Belin et ça fait du bien.