Inglorious filmmakers.
2.5 Le néant. Jusqu’au quatrième et dernier chapitre, quatrième chambre, « The man from Hollywood », intégralement réalisé par Quentin Tarantino, qui sans surprises est au-dessus d’une médiocre mêlée. Après faut reconnaître qu’entre Pulp Fiction et Jackie Brown cet essai court (20 minutes) est relativement anecdotique. Mais sa façon de jouer avec le cinéma ici le pitch d’un court-métrage d’Hitchcock (De sa série Hitchcock presents) offre un truc assez jubilatoire malgré la lourdeur théâtrale de l’ensemble. Mais auparavant, donc, il faut se farcir trois autres chapitres. Les deux premiers sont réalisés par des potes de Tarantino et Rodriguez, inconnus au bataillon et heureusement ils le sont restés. Un truc de sorcière ridicule et un quiproquo adultère sans queue ni tête. Le troisième, hystérique et dégueulasse, forcément signé Rodriguez, est pire sans l’être, disons qu’il condense tout le mauvais goût qu’est et sera son cinéma mais sur une version courte ce qui ne le rend pas irregardable. Voilà bien longtemps que je voulais voir ce machin et bien je ne vais pas en mettre autant pour l’oublier.