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Archives pour 28 août, 2016

Orange is the new black – Saison 4 – Netflix – 2016

13680805_10153844821162106_622210659073692797_nLa loi du plus fort.

   6.5   Globalement (TRES) déçu par la première moitié de saison, qui comme je l’avais pressenti ne sait pas quoi faire de cette fin de saison 3 complètement abracadabrante. Et surtout par une poignée de flashbacks inutiles (Maria, Maritza, Healy…) et des situations passionnantes trop peu ou mal exploitées (Je pense surtout à tout ce qui tourne autour de l’institution pénitentiaire : Caputo, les nouveaux gardiens, les responsables de MCC) ; Je reconnais avoir été plus séduit par les suivants et notamment les trois derniers qui sont parmi les meilleurs épisodes que la série aura offert. Le dernier surtout, la série n’avait jamais fait cela, en tant qu’épisode centric je veux dire (Le cliffhanger au sein de la prison est aussi grandiloquent que sans intérêt, en revanche) c’est un des mieux foutus à ce niveau. D’ailleurs je trouve les quatre derniers bien gérés dans leurs focalisations sur un personnage. Le 10 il y a un beau changement car pas de flashback mais on suit JeSaisPlusSonNom (Et tant mieux, pas de spoiler) le jour de sa sortie de prison, on croirait presque un épisode Lostien avec flash sideway. Le suivant sur Suzanne est classique mais beau. Mais faut les mériter. Et oublier les affreux épisodes Piper et les nazis, bien lourdingues. C’est quoiqu’il en soit une saison très sombre, qui aura fait naître deux monstres : Une guerre raciale imparable et un groupe de matons infects (Enfin, surtout un capitaine particulièrement infâme). Et au sein de cette noirceur (Dernier épisode d’une tristesse absolue) la série aura retrouvé ces moments à deux avec Piper & Vause (Même si soyons honnêtes, ces deux-là ne servent plus vraiment à grand-chose), Poussey & Soso, Suzanne & Maureen. Du coup j’en viens à réhabiliter ce que j’ai vu avant et à me demander si ce n’est pas la saison la plus « intéressante » depuis la une. Bizarre.

Orfeu negro – Marcel Camus – 1959

13709850_10153821981792106_5289757391989921076_nHouse of the rising sun.

   5.5   C’est un film plutôt attachant mais un peu lisse et surfait. On est ni vraiment dans une relecture mythologique personnelle (Un type comme Pasolini aurait fait tout autre chose, je serais curieux de savoir ce qu’il pense d’Orfeu negro d’ailleurs) ni vraiment dans une quête naturaliste qui consisterait à faire un état des lieux du Brésil des années 50. On dirait plus que c’est le Brésil vu par un français qui n’est jamais allé au Brésil. C’est le côté factice qui ressort de tout ça, ce schématisme stéréotypé avec ce Brésil de Carte postale qui danse, fait du bruit et où leur grand cœur ne se mesure qu’au nombre de sourires. Reste que le film parvient à s’ouvrir sur des séquences intéressantes parfois mêmes hypnotiques tant elles sont longues, à l’image du carnaval ou de la cérémonie funèbre. Après si l’on est un minimum familier du mythe d’Orphée et d’Eurydice, on voit tout venir et il faut reconnaitre que les interactions fonctionnent majoritairement là-dessus, c’est sans surprise même si la dimension poétique et tendre, via notamment la bande-son composée par Bonfa et Jobim, permet au film de s’envoler un peu. Bref, palme d’or exotique, ça devait en jeter à l’époque mais le voir coiffer Les quatre-cents coups et Hiroshima mon amour aux récompenses fiche un peu le cafard, cela va de soi.


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