Chaos in strings.
4.0 Deuxième film de Maya Deren, The witch’s cradle reprend l’imaginaire de Meshes of the afternoon et choisit Marcel Duchamp comme “modèle” autant à l’image, puisqu’il joue dedans que dans son esthétique tant il semble adapter son One mile of string, en esquissant un étrange portrait d’individus terrifiés, au prise avec des cordelettes vivantes, dont les prises de vues répétées évoquent une gigantesque toile d’araignée. Je ne vois pas trop où le film veut en venir mais il y a des éléments forts qui interpellent comme ce cœur ouvert qui soudain s’arrête de battre ou cet étrange ballet de cubes en papier dansants ainsi que ces nombreux symboles dont la récurrence d’un curieux pentagramme. 12 minutes trois fois plus foutraques et inachevées que le film précédent, faites de juxtapositions bizarres de figures géométriques abstraites en tout genre. Pour amateurs.
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