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Archives pour 10 décembre, 2016

Malec champion de golf (Convict 13) – Buster Keaton & Edward F. Cline – 1920

15202599_10154160705202106_7261220885202528378_nBalle porte-bonheur.

   6.0   Avant le tout dernier plan, on ne voit pas trop ce qui a motivé le distributeur français à traduire le film ainsi. Certes, le personnage joue ou tente de jouer au golf, pour séduire une jeune aristocrate, mais très vite cela disparait, puisque confondu avec un prisonnier en fuite qui profite de le voir à terre, assommé (par sa balle de golf) et troque sa tenue de bagnard contre son costume, Keaton se retrouve donc en prison (Et celle dirigé par le père de la femme qu’il convoitait, tant qu’à faire) et condamné à être pendu pour évasion. Après moult péripéties dont une affaire de potence avec corde élastique, notre séducteur/golfeur/prisonnier revêt le vêtement d’un geôlier avant d’être promu directeur adjoint pour avoir coincé le rebelle tenace, avant d’être à nouveau assommé. Tout va très vite, comme toujours chez Keaton, les gags sont parfois poussifs mais la mécanique fait son office. Le dernier plan bouleverse tout. Keaton, assommé, est réveillé par la jeune femme dont il est amoureux puis la structure du plan change et l’on découvre qu’il se réveille de son premier sommeil sur le green, donc qu’il n’est probablement jamais passé par la case prison. On revient souvent au rêve chez Keaton. Cet éternel besoin d’évasion d’une condition de looser (Dans la toute première scène, le personnage est incapable de mettre une balle dans un trou) se rêvant héros malgré une multitude d’embûches. Toujours dans le but d’exister et de retrouver sa promise. Le rêve est parfois exténuant mais son pourquoi, fascinant. Chouette court, donc, à condition d’être dedans et d’aller jusqu’au bout.

Malec champion de tir (The High Sign) – Buster Keaton & Edward F. Cline – 1921

38Ghost shooter.

   4.5   “Our Hero came from Nowhere, he wasn’t going Anywhere and got kicked off Somewhere” C’est le carton qui ouvre le film. Le tout en tombant d’un train. Absurde et surréalisme à l’honneur pour ce qui sera l’un des courts les plus hystériques et amoraux de Keaton, dans la mesure où il campe un voleur (Il choure le journal à un type sur un manège, subtilise le revolver d’un policier qu’il remplace par une banane) et par une série d’astuces se retrouvent aux commandes d’un stand de tir dans un parc d’attractions. Les ruses qu’il met en place pour faire croire à son talent (en se tournant les pouces) dans la démonstration de tireur d’élite lui permettent bientôt d’être convoité comme tueur à gages pour le compte d’une secte secrète avant d’être aussi engagé comme garde du corps de l’homme qu’il doit liquider. Ça va à cent à l’heure et c’est à peu près n’importe quoi d’une seconde à l’autre, jusque dans ce carnage final sous forme de ballet/course poursuite dans cette maison truquée tout en pièges et trappes. Pas fan dans l’ensemble mais le rythme du film est ahurissant.


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