Ghost shooter.
4.5 “Our Hero came from Nowhere, he wasn’t going Anywhere and got kicked off Somewhere” C’est le carton qui ouvre le film. Le tout en tombant d’un train. Absurde et surréalisme à l’honneur pour ce qui sera l’un des courts les plus hystériques et amoraux de Keaton, dans la mesure où il campe un voleur (Il choure le journal à un type sur un manège, subtilise le revolver d’un policier qu’il remplace par une banane) et par une série d’astuces se retrouvent aux commandes d’un stand de tir dans un parc d’attractions. Les ruses qu’il met en place pour faire croire à son talent (en se tournant les pouces) dans la démonstration de tireur d’élite lui permettent bientôt d’être convoité comme tueur à gages pour le compte d’une secte secrète avant d’être aussi engagé comme garde du corps de l’homme qu’il doit liquider. Ça va à cent à l’heure et c’est à peu près n’importe quoi d’une seconde à l’autre, jusque dans ce carnage final sous forme de ballet/course poursuite dans cette maison truquée tout en pièges et trappes. Pas fan dans l’ensemble mais le rythme du film est ahurissant.
0 commentaire à “Malec champion de tir (The High Sign) – Buster Keaton & Edward F. Cline – 1921”