Cavale.
7.0 Keaton fait la queue dans la file du secours populaire. Celle-ci s’arrête devant un magasin de fringues, du coup, sans le remarquer, le voilà derrière des mannequins à bientôt pester parce que ceux-ci n’avance pas, usant du stratagème chatouille mais rien n’y fait. Quand le commerçant ferme sa boutique, Keaton file récupérer son pain mais on ferme. Dans son errance et par une multitude de quiproquos le voilà confondu avec Dead Shot Dan, un bandit évadé, recherché mort ou vif. Keaton, dont le portrait est vite affiché partout, use de ses fines ruses pour échapper aux policiers maladroits et à un commissaire récalcitrant, qui fait trois fois lui – l’habitué Joe Roberts, Némésis parfaite.
C’est un court assez parfait, sophistiqué, aussi bien dans ses enchaînements et sa construction (Pas une longueur) que dans l’originalité de ses gags. Le premier avec les mannequins annonçait déjà la couleur. Ceux du train, du poteau électrique, de la statue d’argile ou de l’ascenseur ne feront que la confirmer. Si Malcolm St Clair apparaît brièvement dans la peau de Dead Shot Dan au moment de se faire photographier, Edward F. Cline (Qui aura réalisé de nombreux courts aux côtés de Keaton) interprète le policier du poteau électrique. Comme toujours, Keaton finira dans les bras d’une femme. Et pas n’importe laquelle : La fille du commissaire. On en redemande !
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